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La politique du gouvernement pénalise les travailleurs, selon 75% des Français
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
ECONOMIE - "Entre libéralisme sans conscience et immobilisme sans avenir, il y a une voie", a promis François Hollande ce lundi avant d'annoncer un nouveau plan d'urgence contre le chômage, probablement le dernier de son quinquennat.
Soucieux de justifier le virage libéral de son gouvernement sans pour autant enterrer les "fondements" de la gauche, le président de la République espère convaincre les Français que tout le monde bénéficiera des réformes à venir. "Voilà le modèle que nous avons à bâtir: la liberté et la sécurité pour tous, employeurs comme salariés", a-t-il diagnostiqué devant le Conseil économique et social.
Mais pour l'heure, cette vision idyllique d'une troisième voie hollandaise est loin d'être partagée par l'ensemble des Français, comme le relève cette étude de l'institut YouGovréalisée en exclusivité pour Le HuffPost juste avant les annonces du chef de l'Etat.
À en croire cette enquête d'opinion, 75% des personnes interrogées jugent que la politique économique menée par le gouvernement désavantage les travailleurs. Seules 14% estiment au contraire qu'elle leur bénéficie. Un avis archi-dominant quelle que soit l'obédience partisane des sondés mais particulièrement sensible chez les électeurs de la gauche radicale et du Front national (83%).
Signe que les nombreux gages accordés au patronat (et sans cesse dénoncés par une partie de la gauche et de la majorité) n'ont pas échappé aux radars des Français, 41% des personnes interrogées pensent que la politique économique de l'exécutif bénéficie aux entreprises. 43% pensent tout de même qu'elle les désavantage. Ici, le clivage gauche-droite joue à plein régime, 66% des électeurs socialistes et écologistes estimant que les entreprises sont privilégiées tandis que ce ratio chute à 21% chez les sympathisants des Républicains.
Stratégie économique non-identifiée
Les Français pensent-ils pour autant, comme le dénoncent les frondeurs du PS et la gauche de la gauche, que le gouvernement socialiste mène désormais une politique de droite? Pas vraiment. Invités à définir la politique économique de l'exécutif, seules 17% des personnes interrogées la qualifient comme "une politique de gauche", à peine moins (23%) que ceux qui la qualifient comme une politique "de droite".
44% des Français interrogés la qualifient en revanche comme une politique "ni de gauche ni de droite". Un score important qui peut être interprété à deux niveaux: soit cette politique est jugée transpartisane, et c'est le message que souhaite adresser François Hollande dans la perspective de la prochaine élection présidentielle; soit cette politique n'est pas identifiée politiquement, ce qui signifie que ses objectifs, sa cohérence et sa pertinence échappent aux yeux de l'opinion.
Preuve de la difficulté à identifier la logique de la stratégie menée par le chef de l'Etat, celui-ci n'apparaît pas comme la personnalité la mieux à même de l'incarner. Interrogés sur le membre de l'exécutif qui, à leurs yeux, incarne le mieux cette politique économique, 45% des Français désignent le populaire ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, contre 44% pour Manuel Valls et seulement 36% pour François Hollande.