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Espagne: Podemos propose aux socialistes un gouvernement d’union
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Pablo Iglesias, le leader de Podemos, a annoncé qu’il avait transmis au roi sa proposition de gouvernement avec le PSOE et Gauche unie. Pedro Sánchez, le secrétaire général du PSOE, en serait président, tandis que lui-même briguerait la vice-présidence.
Pablo Iglesias, le chef de file de Podemos, le parti espagnol créé en 2014 à la suite du mouvement des "Indignés", a formellement proposé, ce vendredi 22 janvier, un pacte au PSOE (centre gauche) et à Gauche unie (gauche radicale) pour constituer un gouvernement qui serait présidé par Pedro Sánchez, le secrétaire général du PSOE, et pour la vice-présidence duquel il s'est lui-même proposé. Le leader de la formation politique, fondée début 2014 et arrivée en troisième position aux élections du 20 décembre dernier, a également proposé la participation d'un ministre issu d'En Comú Podem, la coalition arrivée en tête des élections générales en Catalogne avec le soutien de Podemos. Pablo Iglesias a indiqué qu'il venait de soumettre cette proposition telle quelle au roi Felipe VI, à qui il a exprimé la « loyauté » de son parti, et qui lui a répondu que sa proposition lui paraissait « raisonnable ».
« Ou c'est le changement, ou c'est l'immobilisme »
« Si le PSOE le souhaite, il peut y avoir un gouvernement de changement », a affirmé Pablo Iglesias lors d'une conférence donnée dans la salle de presse du Congrès des députés. « Il n'y a pas de demi-teintes qui tiennent : ou c'est le changement, ou c'est l'immobilisme. Je suis disposé à travailler avec Sánchez et avec Garzón », a insisté le chef de file de Podemos, faisant référence à Alberto Garzón, le leader de la coalition Gauche unie, au sein de laquelle le parti majoritaire est le Parti communiste d'Espagne. Pablo Iglesias a averti Pedro Sánchez qu'il avait l'occasion de montrer qui « commandait » au sein de son parti, et de déterminer si le secrétaire général du PSOE était capable de tenir tête aux « élites » du parti qui lui demandaient de ne pas passer d'accord avec Podemos.
Grandes lignes esquissées
Le leader de Podemos a précisé qu'il ne renonçait pas au référendum d'autodétermination comme solution à la situation en Catalogne. Il a rappelé à son homologue socialiste que les deux formations politiques avaient obtenu quasiment le même nombre de voix aux élections de décembre, environ 5 millions, et qu'il fallait compter sur le million de voix accordé à Gauche unie pour gouverner. Pablo Iglesais a également esquissé les grandes lignes des premières actions d'un potentiel gouvernement Sánchez, à savoir en premier lieu « des mesures d'urgence pour les cent premiers jours » face aux expulsions immobilières et pour aider les « milliers de chômeurs sans prestations », et en second lieu des « mesures de l'État pour des changements constitutionnels ». Il a ajouté la nécessité pressante d'une « RTVE [corporation audiovisuelle publique, Ndlr] publique indépendante », et a défini les missions qui devraient incomber à chaque nouveau ministre : la Défense devra lutter contre les « lobbyistes », l'Intérieur, « ne plus jamais recevoir de corrompus dans son bureau », les Affaires étrangères, faire que « l'Espagne soit une puissance dans la coopération et les droits humains », et l'Économie, en finir avec les « coupes » et la « réforme du travail ». Podemos a lancé sur le réseau social Twitter le hashtag #GobiernoParaCambiar (« gouvernement pour changer ») pour suivre et commenter les évolutions de la proposition. Alberto Garzón a réagi sur son compte Twitter : « J'ai parlé avec Pablo Iglesias et nous sommes d'accord pour dire qu'il faut qu'il y ait du changement ». Pedro Sánchez n'a, lui, pas encore réagi publiquement.
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http://www.humanite.fr/espagne-un-gouvernement-dunion-de-la-gauche-est-possible-596698#xtor=RSS-1
Izquierda Unida, Podemos et le PSOE pourraient tenter de former un gouvernement d’union de la gauche pour diriger l’Espagne, à condition que soient prises dès les premiers jours des mesures d'urgence sociale. Car suite aux élections du 20 décembre dernier, la droite pourrait ne pas réussir à gouverner et laisser à la gauche le soin de trouver une majorité.
C’est Pablo Iglesias qui l’a annoncé lors d'une conférence de presse. Il a expliqué au roi "de notre volonté de former un gouvernement avec le Parti socialiste et Izquierda unida (Gauche unie, écolo-communistes)". Il briguerait la vice-présidence du gouvernement. Le leader du Parti socialiste espagnol (Psoe), Pedro Sanchez, a confirmé vendredi qu'il ferait de même tout son possible pour constituer un gouvernement des "forces progressistes" en Espagne.
"Nous allons attendre que Mariano Rajoy se présente et qu'il échoue. Le parti socialiste fera ce qui est nécessaire pour former un gouvernement de changement, progressiste et réformiste", a dit Pedro Sanchez.
Le PP reste la première formation politique parlementaire mais elle ne peut guère compter sur des soutiens extérieurs afin de constituer un cabinet de coalition. Mariano Rajoy risque de ne pas obtenir l'investiture du parlement lors de la présentation de son futur gouvernement, la plupart des autres partis ayant fait savoir qu'ils lui refuseraient la confiance. Des élus du PP lui suggèrent même depuis plusieurs jours de renoncer à tenter l'investiture pour éviter d'houleuses et humiliantes séances qui se termineront sur un échec.
Un tel refus ouvrirait une période de deux mois pour tenter de former un autre gouvernement. Avec 119 sièges au Congrès le PP a face à lui s'alignent le Parti socialiste (22% des voix et 89 sièges) et Podemos et ses alliés (20,6%, 65 députés), ainsi qu'Izquierda Unida (deux députés), soit 156 sièges.
L’urgence sociale comme condition
Pablo Iglesias a fixé comme condition à cette alliance avec le PSOE l'entrée au gouvernement de son parti, mais aussi d'Izquierda unida. Il a souhaité pour Podemos des "responsabilités de gouvernement centrales et fondamentales" et l'adoption dans les cent premiers jours de mesures d'urgence sociale notamment pour freiner les expulsions de logements de particuliers surendettés et prendre en charge les très nombreux chômeurs en fin de droits.
Il a également souhaité des mesures de lutte contre la corruption, une réforme de la justice et du système électoral.
Il a précisé que s'il était au gouvernement, l'Espagne honorerait sa dette mais qu'il faudra "réduire le déficit à un rythme plus lent", estimant que l'administration allemande avait trop de poids en Europe.