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Cherki: "Si Finkielkraut n’était pas juif, il serait porte-parole du FN"

Lien publiée le 30 janvier 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.marianne.net/cherki-si-finkielkraut-n-etait-pas-juif-il-serait-porte-parole-du-fn-100239864.html

Au lendemain de l'entrée d'Alain Finkielkraut à l'Académie française, le député PS de Paris a livré ce vendredi matin sur LCP son opinion, en tant que juif, sur le philosophe. Une analyse sans finesse…

Pascal Cherki était vendredi matin sur LCP. - Capture d'écran

Attention, gros rouge qui tache… Le député socialiste de Paris Pascal Cherki, invité ce vendredi matin surLCP, a réagi à l'entrée jeudi d'Alain Finkielkraut à l’Académie française. Et à la question "C'est un philosophe qui vous inspire ?", il a répondu en s'abstenant de toute subtilité :

Quand j'étais jeune, j'ai lu 'L'avenir d'une négation', un très beau livre sur qu'est-ce que c'est que le sentiment d'être juif. Depuis, je trouve que Monsieur Finkielkraut a dérivé et je ne suis pas adepte de sa philosophie réactionnaire. Aujourd’hui, Monsieur Finkielkraut ne serait pas juif, il serait un des porte-paroles du Front national (…) Je suis moi-même juif et je ne me reconnais pas dans cette philosophie réactionnaire, je suis plutôt un héritier des Lumières et les Lumières, pour moi, ça émancipe, ça ne divise pas les gens.
 

Dans son discours d'intronisation, le philosophe de 66 ans, descendant de juifs polonais dont le père est un rescapé du camp d'Auschwitz — "c'est de France et avec la complicité de l'Etat français que mon père a été déporté", a-t-il rappelé — a fait référence à ses origines et à ses parents, qui "auraient été désolés de me voir m'assimiler à la nation en lui sacrifiant mon identité juive même si cette identité ne se traduisait plus, pour eux ni donc pour moi, par les gestes rituels de la tradition".

S'agissant de la France et du qualificatif de "néo-réac" dont il est affublé, Alain Finkielkraut a déclaré : "J'ai découvert que j'aimais la France le jour où j'ai pris conscience qu'elle aussi était mortelle", un amour "que j'ai essayé d'exprimer dans plusieurs de mes livres et dans des interventions récentes". C'est ce qui, a-t-il estimé, lui "vaut d'être traité de passéiste, de réactionnaire, voire pire".