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Vallourec va supprimer 1 000 postes supplémentaires en Europe
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Le fabricant de tubes est confronté à la crise du secteur pétrolier et doit rationaliser ses activités. L'entreprise va également augmenter son capital.
Un milliard d'euros d'augmentation de capital et 1 000 emplois supprimés enEurope. Tel est le plan du fabricant de tubes sans soudures Vallourec annoncé dans un communiqué. « Notre plan a vocation à ajuster significativement notre empreinte industrielle européenne pour remédier à la surcapacité et nous centrer sur les activités à haute valeur ajoutée en France et en Allemagne », a déclaré le président du directoire, Philippe Crouzet, cité dans le communiqué. « Je suis conscient de l'impact que ces mesures auront sur nos collaborateurs. Elles sont néanmoins nécessaires si nous voulons que Vallourec reste positionné en tant que groupe solide dans la durée, capable de faire face à la concurrence dans les années à venir », a-t-il ajouté.
Dans le détail, le groupe prévoit la fermeture de deux laminoirs en France, à Saint-Saulve (Nord) et Deville (Seine-Maritime), d'une ligne de filetage en Allemagne, à Mülheim, et d'une ligne de traitement thermique en Écosse, à Bellshill, « soit une réduction de 50 % des capacités de production de tubes par rapport à 2014 », a précisé le communiqué. Dans le cadre de l'augmentation de capital, Vallourec annonce par ailleurs que Bpifrance et son partenaire NSSMC verront chacun leur participation atteindre 15 % du capital du groupe après dilution pour un montant global recouvrant la moitié du milliard d'euros attendus de la levée de fonds.
L'action Vallourec a perdu près de 80 % de sa valeur
Le groupe prévoit également une fusion de ses activités au Brésil, ainsi que la fermeture de deux hauts-fourneaux et une aciérie dans le pays d'ici à 2018. La semaine dernière, le ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron, a estimé que Vallourec devrait « articuler » son plan social avec « un nouveau plan industriel ». Le groupe est confronté à la crise du secteur pétrolier et à des « pratiques de dumping chinoises » dans la sidérurgie, avait souligné le ministre. L'État est présent au capital de Vallourec dont il détient indirectement près de 7,5 % du capital, via Bpifrance et la Caisse des dépôts.
Depuis un an, l'action Vallourec a perdu près de 80 % de sa valeur, la capitalisation boursière du groupe tombant à 549 millions d'euros. Le groupe avait annoncé en avril 2015 un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 2 000 postes dans le monde d'ici à 2017, dont 565 en France, sans recourir à des licenciements secs.




