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"Jungle" de Calais: où vont aller les migrants évacués?

Lien publiée le 22 février 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.bfmtv.com/societe/jungle-de-calais-ou-vont-aller-les-migrants-evacues-953434.html

La préfecture du Pas-de-Calais garantit qu'elle "fera tout pour éviter le recours à la force publique" mercredi pour démanteler la moitié de la "Jungle" de Calais.

Les efforts des pouvoirs publics s'intensifient à Calais pour convaincre lesmigrants de la zone sud de la "Jungle" de déménager volontairement. D'ici mercredi, ceux qui n'auront pas quitté les lieux seront expulsés d'office. Une option à laquelle la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, espère ne pas arriver. 

"On fera tout pour éviter le recours à la force publique", a martelé la préfète dimanche. "Le démantèlement devrait commercer mercredi et la force publique ne sera pas engagée si chacun joue le jeu."

Pour l'instant, deux solutions sont proposées aux migrants qui doivent évacuer les lieux. La première est de rejoindre le Centre d'accueil provisoire, inauguré en janvier au sein même du bidonville, qui compte 1.500 places en conteneurs chauffés. Quelque 300 places y sont encore disponibles.

Plus de 3.400 migrants expulsés

La seconde option est d'intégrer l'un des 102 centres d'accueil et d'orientation disséminés en France. Selon la préfecture, près de 2.600 candidats à l'exil ont intégré ces camps loin des côtes britanniques depuis octobre, renonçant à leur projet de rallier le Royaume-Uni depuis Calais aux mains de passeurs.

Reste un problème de taille, les effectifs. Ils sont près d'un millier de migrantsà habiter actuellement la zone sud de la "Jungle", selon les autorités, mais plus du triple selon les associations.

"Nous avons numéroté chaque abri, nous avons fait un fichier, et nous sommes arrivés pour cette zone à 3.455 personnes. C'est trop rapide de vouloir faire ça en une semaine", regrette Christian Salomé, président de l'association L'Auberge des Migrants.

Lui et ses collègues craignent que les familles expulsées ne se retrouvent dans une situation encore plus précaire que maintenant au sein du bidonville, faute d'hébergement suffisant.

Les associations ont donc déposé un recours en référé devant le tribunal administratif pour faire annuler l'arrêté d'expulsion. Il doit se prononcer mardi. La fin de l'ultimatum de la préfecture, elle, est prévue mercredi, à 20 heures.