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Sondage : 65% des Français ont une mauvaise opinion des syndicats
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le printemps s’annonce brûlant. Négociations marathon sur l’assurance chômage, négociations salariales dans la fonction publique, concertation sur le temps de travail à la SNCF, mais surtout refonte du marché du travail avec la loi El Khomri… Les syndicats s’apprêtent à ferrailler sur tous les fronts dans les semaines et les mois à venir. Et pourtant, alors que les dossiers majeurs s’amoncellent sur leur table, leur cote d’amour est au plus bas.
Les deux tiers des Français (65 %) ont une mauvaise opinion des organisations syndicales et plus de la moitié (59 %) ne leur font pas confiance pour défendre les intérêts des salariés, selon le sondage Odoxa pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France ». Le tableau des qualificatifs dressé est d’un noir profond : trop politisés (77 %), pas efficaces (73 %)*, trop nombreux (68 %), pas ouverts au dialogue (64 %), pas courageux (62 %)*, éloignés des réalités du terrain (59 %), démagogiques (57 %).
Mais — et c’est tout le paradoxe — malgré cette litanie de griefs, les Français, pour une large majorité (56 %), les jugent utiles. Utiles notamment pour peser de tout leur poids dans les réformes économiques. Mais pas n’importe comment. Une part importante (40 %) juge que le dialogue social entre les syndicats et le patronat est un atout, plutôt qu’un frein (23 %). Dialoguer, négocier, discuter pour trouver des solutions, c’est ce qu’attendent les Français des organisations syndicales. Ils sont 69 % à estimer que c’est la voie à privilégier, plutôt que dé-fendre les droits des salariés par la lutte (31 %).
Ça, c’est pour la théorie. Car, face à la réalité, la position des Français peut changer. En témoigne le débat houleux autour du projet de loi de Myriam El Khomri qui vise à réformer le Code du travail. Pour la première fois depuis des années, les organisations se sont rassemblées en intersyndicale — les prochaines réunions sont jeudi — pour protester contre le texte, laissant planer la menace d’une mobilisation dans la rue. Les Français ne leur tiennent pas rigueur de montrer les muscles face au patronat et au gouvernement. Au contraire, cette intersyndicale est le signe pour 52 % d’entre eux que la réforme est fondamentalement mauvaise pour les salariés.
Mais dans ce projet, tout n’est pas à jeter. L’une des mesures phares, qui vise à mettre en place des référendums dans les entreprises auprès des salariés en cas de blocage des négociations entre syndicats et direction, est plébiscitée (69 %). Conclusion de Gaël Sliman, président d’Odoxa : « C’est sans doute là encore un signe du désaveu des syndicats en tant qu’instances les plus représentatives des attentes et des besoins des salariés. »
* 1 % des sondés ne se prononcent pas