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Affaire Kerviel: plainte en diffamation en vue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Mediapart et les Inrocks ont fait état aujourd'hui d'un possible délit d'initiés autour des pertes attribuées à l'ancien trader de la Société Générale Jérôme Kerviel. Ces informations ont amené le groupe bancaire à annoncer une plainte en diffamation. "Les avocats de Société Générale ont pour instruction de porter plainte pour diffamation" contre les directeurs des deux publications et les journalistes impliqués, a indiqué Jean Veil, avocat de la Société Générale. Il estime que ces informations ont pour effet d'accuser l'ancien patron du géant bancaire Daniel Bouton de "délit d'initiés", ce qui est selon lui "intolérable".
Mediapart et les Inrocks donnent la parole à une journaliste financière affirmant que Daniel Bouton avait informé plusieurs banquiers concurrents du "débouclage" imminent des positions prises par Jérôme Kerviel, bien avant l'annonce officielle du scandale, pour leur demander leur aide. Elle en cite plus précisément deux, dont un, interrogé par Mediapart, a toutefois démenti. Selon des propos rapportés par cette journaliste, Daniel Bouton les aurait appelés dès le dimanche 20 janvier 2008, soit quatre jours avant la conférence de presse du 24 janvier qui allait officialiser "l'affaire Kerviel".
Ebruiter ainsi une opération boursière aussi sensible, qui consiste à solder pour plusieurs milliards d'euros de pertes, avant que les marchés ne soient officiellement informés, reviendrait à orchestrer un délit d'initiés et une manipulation. Me Veil soutient que si Daniel Bouton a informé d'autres banquiers, il ne l'a fait que dans les règles, dans la soirée précédant la conférence de presse, ou juste avant, hors ouverture des marchés.
Le géant bancaire s'insurge également contre une autre information mise en avant notamment par lesInrocks: un éventuel "bluff" de la banqueafin d'alourdir la perte attribuée à Jérôme Kerviel, officiellement 4,9 milliards d'euros. Ce qui aurait permis de masquer d'autres défaillances, sans lien avec l'ex-trader. Cette version avait été défendue lors du procès en appel de l'ex-trader par Philippe Houbé, alors employé d'une filiale de la Société Générale.
Dans un communiqué, la banque évoque des "pseudo-révélations" qui n'ont "pas été retenues par les tribunaux". Un "travail de recyclage", selon le groupe bancaire. Recyclage ou pas, une ramification de plus pourrait s'ajouter à la tentaculaire affaire Kerviel qui, huit ans après, n'en finit plus d'occuper les tribunaux français. L'ex-trader, qui reproche à la banque d'avoir couvert ses phénoménales prises de risque en toute connaissance de cause avant de le lâcher, tente en particulier de faire réviser sa condamnation pénale.




