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Non-lieu dans l’affaire Darius, le jeune Rom lynché en 2014
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Il attendait depuis plus d’un an et demi que justice lui soit faite. Mais faute de suspects, un juge d’instruction a prononcé un non-lieu dans l’affaire Darius, ce jeune Rom dont le lynchage en 2014 dans une cité de Seine-Saint-Denis avait suscité une large indignation. L’avocate du jeune homme a dénoncé, mercredi 2 mars, « l’abandon » de son client.
Un an et demi après l’ouverture d’une information judiciaire pour tentative d’homicide, le juge d’instruction à Bobigny a rendu le 11 janvier une ordonnance de non-lieu, suivant les réquisitions du parquet déposées le 25 novembre.
Au terme d’une enquête marquée par l’omerta, tant dans la cité que dans l’entourage de la victime, « les faits sont reconnus mais on n’a pas retrouvé les auteurs », déplore Me Julie Launois-Flacelière.
« Effets d’annonce » à l’époque
Le 12 juin 2014 au soir, Darius, de son vrai nom Gheorghe Franzu, avait été enlevé sous les yeux de sa famille par plusieurs personnes qui le soupçonnaient de cambriolage dans le voisinage, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Roué de coups et laissé pour mort dans un chariot de supermarché, le jeune homme de 17 ans ne sortira du coma qu’un mois plus tard.
Aucune indemnisation
Depuis sa sortie d’hôpital, deux mois après son lynchage, le jeune homme est hébergé par l’Etat dans un hôtel avec une partie de sa famille, mais n’a obtenu encore aucune indemnisation et s’est vu refuser une place dans un centre médico-psychologique. « A cause de ses troubles cognitifs [après l’agression], Gheorghe a toujours besoin d’être aidé jusque dans les gestes de la vie quotidienne », raconte Me Launois-Flacelière.
« Le fonds de garantie s’oppose aux versements en disant qu’il aurait sa part de responsabilité, alors qu’il n’est en aucune façon poursuivi » pour des faits de cambriolage, proteste Me Launois-Flacelière. « Douze personnes parmi ses proches ont en outre reçu une OQTF » (obligation de quitter le territoire français), s’indigne l’avocate, qui a déposé des recours au tribunal administratif.
Echappé d’un hôpital psychiatrique en Roumanie, le jeune homme vivait depuis quelques mois dans un pavillon délabré en face de la cité des Poètes quand il avait été enlevé.
L’agression, perpétrée selon les enquêteurs par une douzaine de jeunes de ce quartier sensible, avait provoqué une vive indignation jusqu’au sommet de l’Etat, François Hollande demandant que « tout soit engagé pour retrouver les auteurs ».




