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Technicolor -- Rennes : la lutte contre les suppressions de postes continue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les débrayages se sont poursuivis ces dernières semaines au centre de recherche et développement de Technicolor (ex-Thomson) à Rennes, rassemblant à chaque fois entre 200 et 300 travailleurs.
Les travailleurs s'opposent à un plan de restructuration du groupe qui prévoit des suppressions d'emplois et des ventes partielles de secteurs de l'entreprise.
À Rennes, cela se traduit par la suppression de 44 postes (sans compter plusieurs dizaines de postes de prestataires) et la vente d'un département regroupant 70 travailleurs. La direction ne s'embarrasse d'ailleurs pas d'hypocrisie : elle explique très clairement qu'elle supprime des emplois afin de préserver les profits dans ce qu'elle appelle « un contexte économique morose ».
Mercredi 29 février, afin de faire connaître cette situation à l'extérieur, les travailleurs se sont invités à la pose d'une première pierre d'un nouveau bâtiment dans la zone Rennes-Atalante dont Technicolor fait partie. Cela a été l'occasion de rappeler aux officiels et à la presse que la situation de l'emploi n'y est pas aussi brillante qu'ils le claironnent régulièrement.
Jeudi 1er mars, pour démystifier le discours des patrons de Technicolor qui parlaient en 2010 de l'implantation à Rennes d'un centre de recherche faisant travailler 900 personnes, la pancarte « Ici, Technicolor s'implante en 2012 » a été remplacée par une annonce plus fidèle à leur programme : « Ici, Technicolor licencie en 2012 ». Pour justifier le versement de subventions, ces gens-là ont fait beaucoup de mousse. Mais, en fait d'implantation, il ne s'agit que d'abandonner les locaux actuels et, au passage, des dizaines de salariés.
Aujourd'hui, ils ne prévoient plus qu'un effectif de 500 personnes.
Mardi 13 mars, une cinquantaine de travailleurs de Rennes ont rejoint ceux d'Angers qui manifestaient contre la vente de leur usine, rejoints aussi par une quarantaine de collègues parisiens, confrontés comme eux à un plan de suppressions d'emplois et de vente partielle. Le 21 mars et le 3 avril, il a été prévu de manifester à nouveau tous ensemble, devant le siège de la société cette fois.
Ces actions ont renforcé le moral et doivent se poursuivre dans les semaines qui viennent. Car il est hors de question d'accepter le plan de la direction.