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Un McDonald’s en grève pour soutenir un salarié sanctionné
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Des salariés du McDonald's de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) ont manifesté mardi 1er mars 2016. Ils soutiennent leur chef mis à pied pour avoir « dénigré » l'enseigne.
Les salariés du McDonald’s de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime) se sont mobilisés avec manifestation et débrayage, mardi 1er mars 2016. Des employés en repos ou d’anciens collaborateurs se sont associés aux actuels salariés pour soutenir un des managers. Ils étaient une cinquantaine de manifestants, selon les organisateurs.
Loïc R., assistant de direction, a subi une mise à pied pour deux jours : mardi 1er mars et mardi 8 mars 2016. Cet employé est également délégué du personnel et représentant CGT restauration rapide en Seine-Maritime. En réaction à cette sanction, un préavis de grève a été déposé pour huit jours. Les manifestants en ont profité pour revendiquer une hausse de salaire.
Peut-être que d’autres actions seront menées cette semaine. Ce qui est sûr, c’est que mardi prochain, 8 mars, une nouvelle manifestation sera organisée », indique Loïc R. à Normandie-actu.
« Des manquements répétés »
La direction reprocherait au syndicaliste un « dénigrement envers l’enseigne », souligne-t-il. Régulièrement, ce manager écrirait des mots sur un tableau destiné à la communication de l’équipe : « Il y a les bulletins de salaires, mais pas la paie », ou encore « il y a le bien-être ensemble, mais beaucoup de fatigue ». Le manager se défend : « Ce n’est pas du dénigrement, c’est de l’humour. » Selon lui, « une trentaine de salariés ont écrit à la direction pour expliquer que ces mots sur le tableau les motivent. C’est la liberté d’expression qu’ils veulent bâillonner ».
La direction du restaurant, contactée par Normandie-actu, « confirme qu’une procédure disciplinaire a été engagée à l’encontre d’un salarié, compte tenu des manquements répétés constatés dans l’exécution de son contrat de travail et des fonctions qu’il exerce. Cette procédure a été engagée dans le strict respect des dispositions légales et réglementaires et a d’ailleurs donné lieu à un entretien préalable avec le salarié ».
« McDonald’s veut ma tête »
Cette mise à pied est, pour Loïc R., la conséquence d’une tout autre raison : « McDo veut ma tête depuis longtemps. On est un des rares restaurants de France à avoir des avantages sociaux, comme le 13e mois. Ce sont des acquis obtenus après des luttes menées ces deux dernières années, et on incite les autres McDo à faire de même. »
Une page Facebook a même été créée pour renseigner les salariés sur leurs droits. Près de 2 000 personnes suivent cette page. Un « pousse aux grèves » qui ne serait pas très bien vu par sa hiérarchie. Cette dernière affirme que cette sanction « n’est en aucun cas liée au mandat de délégué syndical que ce salarié exerce depuis plusieurs années au sein de l’entreprise ». Elle affirme avoir « agi en responsabilité ».




