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Réforme du Code du travail: A Manca appelle à la grève générale
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le 9 mars prochain sera présenté en Conseil des ministres, le projet de loi El Khomri, ou « Réforme du Code du travail ». Son examen à l’Assemblée nationale est prévu les 4 et 5 avril. Alors que, pour l’heure, les syndicats tardent à réagir et à se mobiliser, A Manca monte au créneau.
"Les choses sont claires" affirme A Manca dans un communiqué. "Nous avons un mois pour battre dans la rue ce gouvernement du 19 eme siècle ! Pourquoi les battre ? C’est à une agression sociale caractérisée à laquelle se livrent Hollande et Valls. Toujours prêts à faire des cadeaux à leurs amis du patronat, ils veulent pour cela mettre le monde du travail à genoux. Un résumé de leur projet suffit à nous le faire comprendre. Voilà ce qu’ils proposent :
– Augmentation du temps de travail pour les apprentis (10h/Jour et 40h/Semaine)
– Le tarif des heures supplémentaires peut être diminué de 5 fois sur simple accord d’entreprise.
– De nouvelles possibilités de licenciement arbitraire
– L’augmentation 10h à 12h de travail par jour sur simple accord
– Suppression des garanties pour les congés payés en cas de décès d’un proche (mère, père, sœur, etc.)
– Augmentation du nombre de semaines où l’on peut travailler 44h ou 46h, s’il y a un accord.
– Suppression du minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié.
– Supression du Temps de trajet dans le décompte du temps de travail. Etc…
En Corse, avec plus de 22% de chômeurs et 63 316 personnes qui vivent avec moins de 924 euros de revenu par mois (chiffres 2014), cette nouvelle agression sociale aggraverait nos conditions de vie et de travail. Ce qu’ils cherchent est facile à deviner : affaiblir par tous les moyens nos capacités de défense collective.
Comment les battre ? Par la mobilisation unitaire des travailleurs, de tous les précaires, des chômeurs et de la jeunesse. Il ne s’agit en aucun cas de demander un aménagement de cette loi. Ce que nous devons exiger c’est son retrait sans conditions. Pour cela il n’y a qu’un seul moyen : La grève générale !
C’est l’affaire de toutes et de tous, syndiqués et non syndiqués, du secteur privé comme du secteur public. En expliquant clairement les enjeux la mobilisation sera massive, déterminée, sans concessions.
Les mots d’ordre ? Grève générale et retrait de la loi.
A Manca en appelle à l’unité dans la lutte de l’ensemble du monde du travail. Ensemble tout est possible !".
Didier Ramelet-Stuart, secrétaire général de A Manca, s’est exprimé au micro de CNI




