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Honduras: les indigènes veulent poursuivre la lutte de l’écologiste tuée
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Parisien) Les indigènes de l'ethnie lenca qui étaient conduits par la militante écologiste hondurienne Berta Caceres, assassinée jeudi, ont annoncédimanche la poursuite de leur combat pour préserver le fleuve Gualcarque, menacé par un projet hydroélectrique.
"Nous allons poursuivre la lutte, parce que nous ne voulons pas manquer d'eau", a déclaré à l'AFP Maria Mercedes Gomes, âgée de 61 ans, opposée comme les autres manifestants au projet de barrage qui menace de priver d'eau des centaines d'habitants.
Selon Maria Mercedes Gomes, DESA, une entreprise à capital hondurien, dévie le cours de la rivière avec des tracteurs. Certains indigènes sont malgré tout en faveur du projet car ils ont vendu leur terrain ou reçu de l'argent de l'entreprise.
Berta Caceres, dirigeante du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH) a été tuée par balles par au moins deux hommes jeudi à l'aube dans sa maison de La Esperanza (ouest), à environ 200 km de Tegucigalpa, la capitale hondurienne.
Dans un communiqué publié dimanche, les enfants de Mme Caceres, Olivia (26 ans), Berta (24), Laura (23) et Salvador (21), ont affirmé que "les responsables de son assassinat sont des groupes industriels en connivence avec le gouvernement national, les administrations municipales et les institutions répressives de l'Etat".
"Nous tenons pour responsables la société DESA, ainsi que les institutions financières qui soutiennent le projet", poursuivent-ils, mentionnant, entre autres, une banque néerlandaise et la banque centraméricaine d'intégration économique.
- indignation internationale -
"Nous demandons que la responsabilité de la société DESA soit tirée au clair" et que "soit mise en place une commission internationale, impartiale pour enquêter sur ce crime", ajoutent-ils.
Plus de 10.000 personnes ont assisté samedi à l'enterrement de la militante écologiste, dont le meurtre a suscité l'indignation de la communauté internationale.
L'unique témoin du crime est Gustavo Castro Soto, un Mexicain qui dormait dans la chambre à côté. Membre de l'organisation Amis de la terre, il a été touché d'une balle quand il est sorti voir ce qui se passait et a fait le mort pour éviter que les deux hommes ne continuent à le viser.
Une association mexicaine de défense de l'environnement, Otros Mundos Chiapas, a dénoncé dimanche qu'il ait été interdit à Gustavo Castro Soto de sortir du Honduras.
"Il a été intercepté par les autorités honduriennes à l'Aéroport de Tegucigalpa alors qu'il tentait de prendre un avion pour rentrer au Mexique", a indiqué l'ONG dans un communiqué.
Le ministère mexicain des Affaires étrangères a confirmé l'information à l'AFP, assurant veiller aux droits de M. Castro via son ambassade à Tegucigalpa.
De son côté, le ministère hondurien des Affaires étrangères a expliqué dans un communiqué dimanche soir qu'une interdiction de sortie du territoire avait été émise le 5 mars à l'endroit de M. Castro afin qu'il fasse une déposition devant les autorités compétentes.




