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Les aéroports de Nice et Lyon mis en vente

Lien publiée le 13 mars 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Figaro) L'État met en vente les 60 % qu'il possède dans les troisième et quatrième aéroports français.

Après l'aéroport de Toulouse, cédé en 2015 à un consortium chinois, c'est au tour des plateformes de Nice et de Lyon d'être privatisées. La procédure a été lancée jeudi matinavec la publication des appels d'offres. Concrètement, l'État met en vente les 60 % qu'il possède dans le troisième aéroport français (Nice, 12 millions de passagers) et le quatrième (Lyon, 8,7 millions de passagers). Les pouvoirs publics ont fixé un échéancier serré pour désigner des acquéreurs cet été.

Les candidats ont jusqu'au 24 mars pour déposer des dossiers auprès de l'Agence des participations de l'État. Ceux qui seront jugés sérieux pourront remettre une offre indicative jusqu'au 28 avril pour Nice et au 12 mai pour Lyon. Après une nouvelle sélection, les candidats restants auront jusqu'au 20 juin concernant Nice et jusqu'au 4 juillet pour Lyon pour déposer des offres fermes.

Une concurrence féroce

La cession de 49,9 % dans l'aéroport de Toulouse avait rapporté à l'État 308 millions d'euros. Un prix très élevé consenti par le chinois Symbiose pour faire taire les critiques sur sa faible expérience dans la gestion d'aéroports. En cédant sa participation dans les plateformes de Nice et de Lyon, le gouvernement espère empocher près de 2 milliards d'euros. Des attentes dans le haut de la fourchette des estimations. Il y a quelques jours, le président de la métropole de Nice, Christian Estrosi, avait déclaré que les 60 % de l'État dans la plateforme de Nice étaient évalués à «entre 900 millions et 1,1 milliard». Quant à l'aéroport de Lyon, il est estimé dans son intégralité à 800 millions ou un milliard.

En tout cas, la bataille promet d'être féroce entre tous les prétendants, car beaucoup de candidats se sont déjà déclarés: associé à la CDC et Predica, Vinci est intéressé par les deux plateformes. Tout comme l'espagnol Ferrovial qui fait équipe avec le fonds d'infrastructures Meridiam. Sur les deux dossiers aussi, on trouve chacun de son côté le fonds australien Macquarie et le fonds français Ardian. Comme l'italien Atlantia, ADP n'est intéressé que par Nice. De son côté, le fonds Cube, qui fait équipe avec l'aéroport de Genève, ne regarde que le dossier de Lyon. Et cette liste de candidats n'est pas exhaustive.