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Un exemple de syndicaliste jaune qui a réussi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors que les négociations continuent autour de la loi travail, souvenons nous que la bourgeoisie sait récompenser celles et ceux qui la servent bien. Ainsi, une tradition veut que certains dirigeants syndicaux jaunes (c’est à dire refusant le confrontation avec le patronat) disposent après leur mandat syndical d’une véritable retraite dorée. Petit tour d’horizon de quelques figures marquantes des dernières batailles sociales, en forme de « que sont ils devenus » ? Aujourd’hui, Nicole Notat.
Que sont devenus les jaunes ? #1 Nicole Notat
Son parcours :
La tsarine, comme elle était surnommée, fut de 1992 à 2002 secrétaire générale du syndicat CFDT. C’est sous sa direction que la CFDT pris définitivement le cours droitier qu’on lui connaît aujourd’hui. Notat s’est notamment faite remarquer en 1995 quand elle apporta son soutien au plan Juppé de réforme de la Sécu & des retraites des fonctionnaires.
Notons d’ailleurs que cela ne fut pas suffisant à l’époque pour briser la mobilisation contre la réforme. Mobilisation qui donna lieu à plusieurs semaine de grève et de manifs massives. « Juppé l’audace » comme le titrait Libé lors de l’annonce du plan, dut faire marche arrière sur une grande partie de ses propositions.
La CFDT des années Notat réussi aussi à ravir la présidence de l’UNEDIC (qui gère l’assurance chômage) à FO, grâce au soutien du patronat.
Ainsi, c’est comme présidente de l’organisme de l’assurance chômage, que Notat s’illustra en déclarant à propos du mouvement des chômeurs de 1997 qu’il s’agissait d’ « une manipulation de la détresse » à travers des opérations « à visée médiatique ».
Et après ses mandats syndicaux ?
En 2002, elle quitte la CFDT pour prendre la tête de VIGEO, une boite de notation des performances sociales et environnementales des entreprises. Il s’agit à l’origine d’une petite filiale de la Caisse des dépôts et consignation (CDC) fondée sous le nom d’Arese. A noter pour ceux qui ne le sauraient pas, que la CDC est une institution financière publique placée sous le contrôle direct d’une commission de surveillance rendant compte au Parlement… En bref c’est l’Etat. Et c’est cadeau.
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P.-S.
à lire aussi sur 19h17.info, À quel jeu joue la CFDT ? et Il y a quelque chose de pourri dans l’intersyndicale





