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Loi Travail, fonctionnaires : le grand écart du FN
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Les Echos) Le parti de Marine Le Pen dénonce dans la loi Travail la « précarisation » des salariés, mais réclame des mesures pro-PME. Le FN veut aussi augmenter davantage les fonctionnaires.
Au FN, on est encore très loin de l'aggiornamento économique caressé par les plus libéraux du parti en vue d’élargir son électorat à droite pour 2017. Sortie ce jeudi matin du silence médiatique qu’elle dit vouloir s’imposer cette année pour aller à la rencontre des Français et travailler son projet présidentiel, Marine Le Pen a attaqué le projet de loi El Khomri sur RTL.
La présidente du FN a d’abord refusé, prudente, de commenter les manifestations des jeunes ce jeudi . Il faut dire que le FN Jeunesse lui-même demande le retrait du texte qui « promeut » selon lui des « employés-jetables. »
Antienne anti-Union européenne
Et puis Marine Le Pen a ensuite, sur le texte, réalisé la synthèse des lignes qui traversent son parti. Elle a dénoncé d’une part un projet de loi qui « précarise » les salariés et serait une demande de Bruxelles, reprenant son antienne anti-Union européenne. « Cette loi, c’est la feuille de route de Bruxelles qui depuis des mois exige la précarisation, la dérégulation du travail », a assuré la dirigeante frontiste. Voilà pour la ligne plus populaire du FN, « antimondialiste » selon l’expression du parti. Elle correspond davantage à son électorat du grand nord-est.
Mais Marine Le Pen, comme l’avait déjà fait sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, n’a pas oublié - sur un ton, là, plus libéral - son chapitre sur les TPE et les PME, « exclues de cette réflexion sur le travail» , regrettant que ne soient pas développés les problèmes de délais de paiement, d’accès au crédit, de simplification administrative, etc. Voilà pour son socle électoral chez les entrepreneurs, indépendants, artisans...
« Revendications communautaristes »
Marine Le Pen a surtout insisté sur les fondamentaux du parti d'extrême droite, agitant un sujet qu’elle a dit « passé sous silence », celui de « l’autorisation des revendications communautaristes dans l’entreprise. » Elle visait en fait l’un des principes du droit du travail proposés par Robert Badinter qui devaient constituer le préambule du Code du travail. Une disposition supprimée, les 61 principes devant seulement servir de « guide » pour la réécriture du Code du travail.
Quant à l ’augmentation de 1,2 % du point d’indice pour les salaires des fonctionnaires , Florian Philippot, le vice -président du FN, a fustigé des « miettes », estimant qu’une « hausse plus forte serait nécessaire et légitime ». De quoi jouer sur le mécontentement après six années de gel pour tenter de conforter et d’élargir l’audience du FN auprès des fonctionnaires. De quoi, aussi, donner de nouveaux arguments à la droite pour attaquer la politique économique du FN, qualifiée de « mélenchoniste » par les Républicains. Une attaque qui exaspère les libéraux du FN. « Nous ne sommes pas pour le retour du jour du carence », tente un cadre du parti. Un point que Marine Le Pen se garde bien de clamer.




