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NPA : Philippe Poutou, de nouveau candidat à la présidentielle

NPA

Lien publiée le 20 mars 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) C’est finalement Philippe Poutou qui se présentera en 2017. Cinq ans après avoir été le premier candidat à la présidentielle du Nouveau Parti anticapitaliste, l’ouvrier de chez Ford, 49 ans, a de nouveau été désigné, dimanche 20 mars à Nanterre, par sa formation pour porter les couleurs du NPA dans treize mois. « Il y a quasiment eu l’unanimité pour qu’il soit candidat », assure Alain Krivine, figure historique du parti trotskiste.

« Le mouvement contre le gouvernement et la loi travail nous a redonné la pêche. On a une colère à faire entendre », a déclaré M. Poutou à Europe 1. « On est obligé de prendre de l’avance et d’avoir un calendrier précoce pour obtenir les 500 signatures. On est donc obligé de partir plus tôt que d’autres pour passer ce tour préliminaire. Pourquoi moi ? Le fait que je sois un peu connu, ça a aidé, même si ce n’est pas quelque chose de naturel pour moi d’être candidat », a-t-il ajouté.

En 2012, une campagne difficile

En 2012, alors inconnu, ce dernier avait obtenu 1,15 % des voix au terme d’une campagne difficile. Comme Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière, il avait souffert de la concurrence de Jean-Luc Mélenchon, qui avait attiré sur sa candidature une partie des suffrages de l’extrême gauche.

Un an plus tôt, M. Poutou avait eu la délicate mission de succéder à Olivier Besancenot, candidat à deux reprises de la Ligue communiste révolutionnaire en 2002 et 2007. Cette figure de la LCR, qui avait réalisé les meilleurs scores du parti avec plus de 4 % des suffrages les deux fois, n’avait pas voulu se représenter. Et a faitsavoir qu’il ne souhaitait toujours pas rempiler en 2017.

Ouvrier à l’usine automobile Ford de Blanquefort (Gironde), M. Poutou s’était fait connaître à travers son combat à la CGT pour la sauvegarde des emplois au sein de son usine. En 2014, il avait quitté la direction du NPA en critiquant un comité exécutif du parti « trop parisien » et dénonçant des « problèmes de fonctionnement, de manque de démocratie, de manque de respect entre camarades ».

Depuis plusieurs années, les temps sont durs pour la formation trotskiste. En 2009, la Ligue était devenue le NPA et connaissait son apogée avec plus de 9 000 militants et l’idée de créer un parti de masse. Mais plusieurs crises internes ont eu raison de cet idéal. La formation a perdu son financement public dans la foulée des législatives en 2012 et a dû faire face à au départ de nombreux militants au Front de gauche.