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Chronique d’une AG étudiante à la Sorbonne,
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Près de 300 étudiants de l'Université Paris 1 se sont réunis en assemblée générale ce mardi matin à la Sorbonne. Cinq jours après la manifestation sauvage qui a succédé à la fermeture des centres de l'université jeudi 17 mars, les étudiants ont pu cette fois-ci préparer sereinement la suite de leur mobilisation.
L'ambiance était calme et propice à la discussion ce mardi matin dans l'amphithéâtre Descartes de la Sorbonne. -Nicolas Rinaldi
Pour la première fois depuis le début de la mobilisation étudiante contre la loi Travail, le site principal de la Sorbonne a accueilli ce mardi matin une assemblée générale d'étudiants bien décidés à ne pas revivre le dénouement de jeudi dernier. Chauffés à blanc par la fermeture de la Sorbonne, où était pourtant prévue une assemblée générale, les étudiants de Paris 1 avaient entrepris le 17 mars une manifestation sauvage dans les rues de Paris, avant de rallier la place de la République. Le cortège s'était achevé aux abords de la place d'Italie. Quelques 150 manifestants avaient alors décidé d'occuper illégalement le centre Pierre Mendès-France (PMF), avant de se faire extraire par la police.
USAGE DE LA FORCE CONTRE LES MANIFESTANTS.
Les débordements du jeudi 17 mars n'ont donc pas de nouveau eu lieu ce mardi matin à la Sorbonne. Mais ils ont occupé une bonne partie des débats, dans un amphithéâtre Descartes rempli par plus de 300 personnes. Pour les étudiants présents ce mardi, l'occupation d'une salle du centre PMF la semaine dernière aurait été provoquée par"une porte laissée ouverte". Ce qu'a pourtant formellement démenti le lendemain Philippe Boutry, président de l'université, qui évoque "des barreaux dessoudés". Mais le principal reproche adressé ce mardi matin à Philippe Boutry est l'ordre de réquisition qu'il a lui-même donné, invitant la police à déloger les occupants, "afin, selon lui, d'éviter d'autres dégâts". Et entraînant par la suite l'intervention d'agents de la Brigade anti-criminalité, qui ont usé de la force sur les manifestants présents devant le site de Tolbiac.
La loi Travail disséquée
Passé l'épisode "Tolbiac", c'est dans une ambiance feutrée que les discussions reprennent. Et, chose rare depuis le début de la mobilisation, le projet de loi porté par Myriam El Khomri est disséqué par plusieurs étudiants. Vincent est le premier à remettre en cause la réforme, dénonçant "le renversement de la hiérarchie des normes" qu'elle implique, en subordonnant le Code du travail aux accords d'entreprise.La "reconnaissance du licenciement économique, quand le chiffre d'affaires de l'entreprise baisse" est, elle, torpillée par Théo, membre de l'UNEF. Des critiques, mais aussi des contre-propositions. Adrien, étudiant en économie et membre de l'association altermondialiste Attac, ironise sur la "sécurisation du CDI que (le gouvernement) prépare", avant de proposer "un plafonnement du nombre d'emplois précaires" au sein des entreprises, "en fonction de leur taille".
UN MEETING JEUDI 24 AVRIL À TOLBIAC
Après plus de trois heures de discussions, l'assemblée générale procède aux votes sur la suite de la mobilisation. Les étudiants décident ainsi d'une nouvelle AG pour ce jeudi matin au centre PMF, après laquelle ils participeront à la troisième grande manifestation étudiante et lycéenne contre la loi Travail. Un grand meeting clôturera la journée, encore à Tolbiac. Sont annoncés des intervenants de la Ligue des droits de l'Homme, des membres du collectif #Onvautmieuxqueça et du Syndicat de la Magistrature, des cheminots, ou encore le socialiste Gérard Filoche. Le blocage de Tolbiac ce mardi soir a lui aussi été voté, mais dans la confusion générale, ce qui ne présage pas une participation soutenue. Les étudiants de Paris 1 s'entendront peut-être cet après-midi devant les grilles du centre PMF, où est organisé un rassemblement pour dénoncer les violences policières et l'état d'urgence.





