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Les salariés de Lidl en grève pour leurs salaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Des salariés de Lidl, appelés à la grève pour défendre leurs salaires, bloquaient jeudi plusieurs entrepôts du groupe allemand de distribution un peu partout en France.
Ils réclament une revalorisation générale de leurs salaires de 1%.
Selon l'Unsa, qui appelait, avec la CGT, à cette journée de grève et de mobilisation, «une quinzaine d'entrepôts étaient bloqués sur 26 au total» et «entre 25 et 75% des salariés étaient en grève, selon les régions». Des chiffres contestés par la direction : la grève concerne «5% de salariés maximum» sur l'ensemble de la France, a indiqué le responsable de la communication de Lidl France, Nicolas Calo, qui a dénombré «six entrepôts bloqués». Selon lui, la grève «correspond davantage à un mouvement syndical qu'à un mouvement social», les grévistes étant selon lui essentiellement constitués de «personnel syndiqué».
Une représentante de l'Unsa en région parisienne a par ailleurs précisé à l'AFP que plusieurs magasins avaient été fermés en Seine-Saint-Denis, dans l'Essonne et dans les Yvelines.
Les salaires revalorisés à hauteur de 0,2%, les syndicats réclament 1%
Trois réunions de négociations avec la direction ont abouti à une revalorisation générale des salaires de 0,2%, une prime de fin d'année, une hausse des remises sur les cartes fidélité distribuées aux salariés et un échelon supplémentaire de prime d'ancienneté. Selon la direction, ces mesures cumulées «portent à 1% la rétribution salariale en faveur des employés et agents de maîtrise». L'enseigne a également rappelé la reconduction de l'accord d'intéressement qui avait permis aux salariés de l'entreprise de toucher 6 millions d'euros en 2015.
Mais l'Unsa et la CGT réclament que cette hausse de 1% ne porte que sur l'augmentation des salaires, auxquels s'ajouteraient ensuite les primes et les avantages. «C'est inacceptable, surtout comparé à la hausse des salaires de 1,2% accordée aux cadres», a déclaré à l'AFP Lahouari Tami, de l'Unsa, regrettant que Lidl, en pleine santé financière, préfère investir dans «la publicité», avec un budget multiplié par trois entre 2014 et 2015, consacré notamment au sponsoring de l'équipe de France de handball.
Lidl, qui a changé de stratégie en France avec une sortie du hard discount depuis 2012, atteint environ 5% de part de marché dans l'Hexagone, en progression constante depuis plus d'un an, selon le dernier relevé Kantar fin janvier. L'objectif affiché du groupe est d'atteindre les 8% à l'horizon 2020. Arrivée en France en 1988, l'enseigne y gère environ 1.500 magasins et emploie 26.000 salariés pour un chiffre d'affaires (hors taxes), estimé à 8,5 milliards d'euros en 2014.




