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Appel de la coordination île de France des facs mobilisées

Khomri

Lien publiée le 25 mars 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Ni chair à patrons, ni chair à matraques, les universités contre-attaquent!

Appel de la coordination île de France des universités mobilisées du 24 mars 2016

La réussite de cette nouvelle journée nationale de grève étudiante et lycéenne, ainsi que des salarié-e-s de plusieurs secteurs, est un point d’appui pour construire la suite de la mobilisation. Elle apporte un démenti cinglant a l'espoir du gouvernement de voir notre mouvement se dégonfler avant le 31 mars. La montée de la répression tentée par Hollande et Valls jeudi dernier pour isoler la mobilisation n'a pas marché : nous avançons, nous nous structurons, et la mobilisation continue.

Le projet de loi et ses ajustements cosmétiques présentés en conseil des ministres aujourd’hui nous est toujours insupportable. Cette loi est celle de l’arbitraire patronal, de la dégradation des conditions de travail. Plus question que la jeunesse soit condamnée à la précarité à perpétuité!

Au soir de cette nouvelle journée, et alors qu'en Île de France Paris 8 est toujours en grève, que Paris 1 a tenu une AG avec près de 700 Etudiants, qu'une mobilisation active s'est bâtie à Science Po avec l'occupation d'un amphithéâtre pour en faire un lieu d'organisation et de création pour le mouvement, et enfin que des AGs de plus de 150 Etudiants se sont tenues dans une dizaines de fac, l'objectif qui émerge de toutes nos assemblées est d'avancer vers la généralisation de la grève, jeunes, chômeur-se-s et salarié-e-s ensemble, en vue du 31 et au delà.

Le gouvernement est très conscient de la force de notre mobilisation. C'est pourquoi la répression et les violences policières se sont accentuées contre les manifestants aujourd'hui 24 mars, et notamment contre les lycéens : au lycée Bergson, un lycéen à été brutalement frappé et maintenu au sol, comme en témoigne les vidéos qui ont circulé sur internet. Nous apportons tout notre soutien aux camarades victimes de la répression et nous condamnons fermement ces violences et réaffirmons : loin de nous faire reculer, elle nous renforce dans notre détermination.

Pour cela, nous devons continuer à étendre la mobilisation partout sur nos facs, à convaincre tous les étudiants de rentrer pour de bon dans le mouvement, en construisant des AG partout où c’est utile: UFR par UFR, départements par départements, pour construire la grève dans chacune de nos facs, y compris celles qui ne sont pas encore entrées dans la lutte et vers lesquelles nous pouvons envoyer des délégations et donner des coups de mains militants lorsque cela est nécessaire.

Dès maintenant, nous nous coordonnons entre facs, ce qui a conduit au succès de l'action interfac organisée le 22 mars, devant le site de Tolbiac, contre la répression et les violences policières qui ont frappé notre mobilisation le soir du 17 mars. Une nouvelle journée action sera prévue le 30 mars, et nous invitons chacune des facs mobilisées à y participer largement.

La convergence interprofessionnelle, avec les salariés, est un élément clé pour gagner. C'est pourquoi dans un certain nombre d’universités mobilisées sont d’ores et déjà organisées des délégations vers des secteurs de travailleurs, notamment les cheminots, pour commencer à nouer des liens et construire ensemble la grève reconductible qui doit commencer le 31 mars. Contre les manipulations du gouvernement et sa détermination à faire appliquer les projets du patronat, cette journée du 31 doit être le début d'une lutte prolongée, et c'est pourquoi nous appelons à une grève reconductible, et à la journée de mobilisation le 5 avril appelée par la coordination nationale étudiante.

Tout-e-s ensembles en grève et dans la rue le 31 et jusqu’au retrait!