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Appel de l’AG Inter-Lycéenne Île-de-France du 24 mars
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Nous, lycéen-ne-s de la région Île-de-France, nous sommes réunis en l’Assemblée Générale Inter-Lycéenne le jeudi 24 mars 2016 à Paris VIII dans le but de définir ensemble les suites du mouvement contre la Loi Travail. Nous étions 120 lycéens, provenant de 25 établissements différents de Paris et de banlieue. Nous étions pour certains mandatés par les assemblées générales de nos lycées.
Notre assemblée générale s’est déroulée sous le choc provoqué par les images d’un lycéen passé à tabac par plusieurs policiers en marge d’un blocus à Henri Bergson. Nous sommes entièrement solidaires des lycéens de Bergson et nous avons été plusieurs à nous rendre devant ce lycée le lendemain des faits pour condamner les violences policières et exiger la libération et l’arrêt des poursuites contre tous les lycéens et étudiants mobilisés. La répression ne nous arrêtera pas !
Loin de l’image que veulent donner les médias, nous ne sommes pas une poignée d’adolescents décérébrés, « influencés », qui ne veulent que manquer des cours. Nous sommes, au contraire, parfaitement conscients de l’importance de cette mobilisation et de l’impact de ce projet de loi sur notre avenir.
Nous voulons le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de la Loi Travail, mais aussi la réduction et le partage du temps de travail, la levée immédiate et définitive de l’état d’urgence ainsi que le retrait de la constitutionnalisation de cet état d’urgence et de la mesure de déchéance de nationalité, la fin de la répression et la relaxe de nos camarades inculpé-e-s (mobilisé-e-s contre la loi travail, syndicalistes de Goodyear, et tou-te-s les autres). Nous exigeons par ailleurs des moyens pour nous mobiliser, tels que la dispense d’assiduité des cours pendant les journées de mobilisation et pendant les assemblées générales.
Le 9, 17 et 24 mars ont été des journées de grande mobilisation dans la jeunesse, mais cela n’a pas suffi et ne suffira pas. C’est seulement en construisant un grand mouvement d’ensemble à côté des étudiants et des travailleurs qu’on pourra gagner. C’est pourquoi ous appelons tous les lycéens de la région parisienne à préparer l’échéance du 31 mars et ses suites :
➢ En organisant des diffusions massives de tracts et des assemblées générales le mardi 29
➢ En bloquant les lycées pour rejoindre une action commune avec les étudiants le 30
➢ Puis, le plus important, en bloquant un maximum de lycées le 31 avant de se retrouver tous devant une gare pour une action de convergence avec les cheminots, en grève ce jour-là.
Alors que les médias dominants parleront de « preneurs d’otages », de « jeudi noir », qu’ils essaieront de diviser notre camp social en opposant grévistes et usagers, nous serons des milliers à crier notre solidarité ! Après ce rassemblement, tou-te-s les lycéen-ne-s sont appelés à battre le pavé, main dans la main avec étudiant-e-s et salarié-e-s, dans la manifestation partant de place d’Italie à 13:30 jusqu’à Nation.
Se tiendra ensuite une Assemblée Générale Inter-Lycéenne à laquelle il faut assister en grand nombre, car c’est là que se joue « l’après 31 », à échelle locale mais aussi nationale. Pour finir cette journée en beauté, certains parmi nous participeront à l’événement Nuit Debout, qui consistera à occuper une place pour en faire un espace de lutte et montrer notre envie de continuer après le 31.
Nous réfléchissons d’ores et déjà sur comment structurer notre mouvement à l’échelle nationale, c’est pourquoi nous prendrons contact avec les assemblées inter-lycées et coordinations sur d’autres villes et que nous lançons d’ores et déjà un appel à nous réunir en coordination nationale lycéenne le weekend du 9 et 10 avril à Paris.
Vers la grève générale ! Soyons réalistes, demandons l’impossible !




