[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Un lycée de Vire-Normandie bloqué, dans le Calvados

Khomri

Lien publiée le 29 mars 2016

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lavoixlebocage.fr/2016/03/29/photos-loi-el-khomri-un-lycee-de-vire-normandie-bloque-dans-le-calvados/

Ce mardi 29 mars 2016, des élèves du lycée Marie-Curie, à Vire-Normandie (Calvados), bloquent leur établissement. Aucun cours n'est assuré.

A l’entrée du lycée, des pancartes sont installées et des groupes discutent ou jouent au football dans la cour.

Le blocage a été préparé depuis la semaine dernière. “Une assemblée générale a été organisée vendredi dans la cour du lycée. Près de 500 votants se sont exprimés pour le blocage, ce qui représente environ 50 % des élèves”, souligne une lycéenne organisatrice. “La direction a été mise au courant de notre action”.

Une nouvelle assemblée générale devrait être organisée en fin de journée. L’objectif pour les organisateurs : mener un blocus jusqu’à jeudi, jour de la prochaine manifestation contre la loi travail El Khomri.

Dans la cour, les panneaux ont fleuri : #onvautmieuxqueca, comme le hashtag populaire sur Twitter ces dernières semaines ou “El Khomri, ta période d’essai est finie”

Les élèves filtrent les entrées et laissent passer les bacheliers en oraux d’allemand ou de TPE (travaux personnels encadrés).

Les lycéens, même s’ils ne sont pas encore concernés par cette loi, disent “penser à l’avenir”. Certains se dirigeaient, ce matin, vers le lycée Mermoz pour tenter de mobiliser d’autres élèves.

“L’intention est honorable : faire baisser la courbe du chômage. Mais le projet donne trop de liberté aux patrons au détriment des salariés, ce que nous serons pour la plupart à l’avenir”, argumente Ronan.
“Les licenciements seront plus faciles avec ceprojet. On agit car c’est notre avenir”, poursuit Perrine, en Terminale ES.