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31 mars : au moins 25 fermetures administratives de lycées parisiens
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors même que nombre de blocage de lycées avaient émaillée les mobilisations de la jeunesse lycéenne, lors des trois dernières semaines de mobilisation, SNPSDEN-UNSA, principal syndicats de chefs d’établissement, a demandé la fermeture d’au moins, 25 lycées parisiens, pour la journée du 31 mars. C’est une première fois dans l’histoire, selon les mots même de Philippe Tournier, porte-parole national du SNPSDEN-UNSA, principal syndicats de chefs d’établissement.
Karel Venuvitch et Damien Bernard
Jeudi 31 mars, malgré les « consignes » du rectorat quant aux fermetures d’établissements, ce seront bien plus de 25 lycées parisiens qui seront ainsi bloqués pour éviter les « débordements », expliquait mercredi matin le SNPDEN-UNSA. « On a connu des fermetures, ponctuellement, mais un mouvement collectif de cette nature, je crois que c’est la première fois dans l’histoire », affirme son porte-parole national, Philippe Tournier.
« Bergson, Voltaire, Montaigne, Decour… : tous les jeudis ces lycées se sentent agressés, avec des façades abîmées, des vitres brisées. Il n’y a de la part des casseurs ni banderoles, ni slogans brandis. Aucune demande d’échanges avec les lycéens présents, souvent de bonne foi. Pas de proposition d’« AG ». Les personnels se sentent agressés. Cette violence est inacceptable » a ainsi déclaré le proviseur du lycée Duruy, membre du SNPDEN-UNSA, pour justifier la demande de fermeture d’au moins 25 lycées demain à Paris.
Alors même que la démonstration de la violente répression envers les lycéens a trouvé sa preuve irréfutable avec le tabassage en règle d’un lycéen de 15 ans devant le lycée Bergson, cette entreprise de criminalisation des lycéens vise d’une part à délégitimer la mobilisation lycéenne et d’autre part, à démobiliser et à fermer tout espace de débat entre les lycéens. L’ignominie est d’ailleurs poussée à l’extrême, ce proviseur n’hésitant pas à citer le lycée Bergson ou la vidéo de l’agression policière envers un manifestant à profondément choquée, à raison, l’opinion publique.
Par le biais d’un communiqué, le rectorat de Paris à réaffirmer "la nécessité pour les chefs d’établissement d’assurer la continuité du service public", ne satisfaisant donc pas les demandes du SNPDEN-UNSA tout précisant que « tout incident qui vient à mettre en danger des biens et des personnes conduit le chef d’établissement à faire appel aux équipes mobiles de sécurité ». Quand on voit combien les forces de l’ordre on eu la matraque facile le 24 mars dernier, ou la notion d’incident peut consister au simple fait de la présence de manifestants, cette précision prend des airs de menaces.
Cette nouvelle annonce témoigne, à l’instar de la fermeture de l’usine de PSA Poissy, du degré et de la détermination à fermer tout espace de contestation, qu’elle soit lycéenne, ou ouvrière de la part du gouvernement, du patronat et de ses relais. Mais c’est aussi le reflet d’une peur du « tous ensemble », lycéens, étudiants et travailleurs mobilisés contre la loi Travail, qui pourrait bien aller plus loin, la grève générale, en vue.




