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Hollande donne des miettes à l’Unef

Khomri

Lien publiée le 6 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Les Echos) EXCLUSIF - Les syndicats étudiants sont reçus ce mercredi au ministère de l’Education. Le prolongement des bourses après la fin des études est décidé. L’accès à une mutuelle en débat.

Ce mercredi en fin de matinée, l’Unef ouvrira le bal des consultations des organisations de jeunesse au ministère de l’Education nationale sur la question de l’accès des jeunes au marché du travail. Une première étape avant que Manuel Valls n’annonce, d’ici à la mi-avril, des mesures. Les étudiants seront reçus par Najat Vallaud-Belkacem, en première ligne sur le dossier, Myriam El Khomri, qui porte la réforme du Code du travail et le ministre de la Jeunesse, Patrick Kanner. Suivront l’après-midi les représentants de la Fage, l’autre grande organisation étudiante, les syndicats lycéens et la Jeunesse ouvrière chrétienne.

La faible participation à la cinquième journée d’action contre la réforme du Code du travail (entre 3.000 et 4.000 manifestants à Paris), mardi, alors que les vacances de printemps viennent de démarrer, a fait baisser la pression. Seuls 34 lycées ont été bloqués contre 170 le 31 mars. Mais un nouveau rendez-vous a été fixé aux anti-loi El Khomri samedi. Et le mouvement continue de se durcir : il y a eu ce mardi de nouveaux incidents. Quant au mouvement Nuit Debout de la place de la République , il essaime en province.

Aide à la recherche du premier emploi

L’exécutif veut éviter que le dossier de la jeunesse, priorité affichée de François Hollande, ne vienne polluer totalement la fin de son quinquennat. Il va donc annoncer de nouvelles mesures en faveur des étudiants. Une, qui pourrait améliorer la situation d’un tiers des nouveaux diplômés en quête d’un premier emploi - la proportion des étudiants boursiers - est actée sur le principe. Il s’agit du prolongement pendant quelques mois après la fin des études de la bourse universitaire - qui peut aller jusqu’à 530 euros par mois - que l'Unef a mis en tête de ses priorités. Une « aide à la recherche du premier emploi » d’un montant équivalent serait accordée sous réserve d’une inscription à Pôle emploi.

Les discussions portent sur le délai : entre 2 et 6 mois, sachant que 4 mois coûteraient 100 millions d’euros par an à l’Etat, selon nos informations. Les bacheliers entrant sur le marché du travail pourraient aussi être concernés. Le débat est par ailleurs ouvert sur une augmentation du nombre de places de BTS et en IUT pour faciliter l’accès des bacheliers professionnels et technologiques. Mais, compte tenu de son incidence budgétaire - plusieurs milliers d’euros par place - les curseurs ne sont pas arrêtés.

Revenir à la charge sur la surtaxation des contrats courts

La discussion s’annonce plus compliquée sur les apprentis. Non pas sur les mesures qualitatives d’accompagnement par les centres de formation, mais sur leur rémunération. L’Unef réclame la suppression de la différenciation par âge (moins de 18 ans, entre 18 et 21 ans et plus de 21 ans), ce qui signifierait un surcoût pour les entreprises, sauf à augmenter les aides de l’Etat.

Le Premier ministre pourrait aussi revenir à la charge sur la surtaxation des contrats courts qui ne concerne pas que les jeunes mais les touche particulièrement, avec en ligne de mire les CDD d’usage. Plusieurs amendements ont été déposés sur le sujet au projet de loi Travail ce qui ouvre une opportunité si le sujet n’est pas traité dans la négociation Unedic . Certains évoquent enfin l’accès à une complémentaire santé (sorte de CMU), pour les jeunes en rupture familiale