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2017: Le Guen plaide pour des "convergences" gauche-droite

Lien publiée le 11 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Figaro) LE SCAN POLITIQUE - «Ça ne me choquerait pas que demain, après 2017, il y ait des personnalités d'horizons différents qui travaillent ensemble», a estimé, ce dimanche, le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement.

C'est une stratégie qui risque d'agacer encore un peu plus la gauche du Parti socialiste. Le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen a plaidé, dimanche, sur Sud radio, en faveur d'une «convergence» entre la droite et la gauche lors des prochains scrutins.

A la question d'une alliance droite-gauche, le socialiste a répondu: «Ça ne me choquerait pas que demain, après 2017, il y ait des personnalités d'horizons différents qui travaillent ensemble. C'est une question de compromis.» «Voyons l'élection présidentielle et les élections législatives qui vont avoir lieu dans un an. Chaque camp, en gros, représente un tiers, pour faire simple. Est-ce qu'on peut penser véritablement qu'on va gouverner la France demain avec 25% ou 30% avec les réformes et les difficultés liées au terrorisme, un environnement géopolitique inquiétant?», a analysé Jean-Marie Le Guen. Plutôt que la lutte contre le Front national, il a préféré invoquer des «enjeux majeurs» qui imposeraient de telles «convergences républicaines».

Le secrétaire d'Etat, qui veut «arrêter» les «postures», a précisé dans quel cadre cette alliance prendrait forme: «Si demain, c'est le candidat de gauche qui est en tête au premier tour, enfin qui est qualifié, il faudra qu'il aille chercher les électeurs de droite. Si c'est le candidat de droite, il faudra qu'il aille chercher les électeurs de gauche. Pas en les méprisant, pas en ne passant pas des compromis avec leurs aspirations.»

En décembre dernier, un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd'hui en France révélait que 68% des Français voyaient comme «une bonne chose» que la gauche, le centre et la droite parlementaire se rapprochent pour faire des propositions communes.