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Nuit debout : France 2 annule un direct place de la République
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.acrimed.org/Nuit-debout-France-2-annule-un-direct-place-de-la
Pourquoi donc un direct de France 2 (9 avril 2016) prévu depuis la place de la République a été annulé ?
Sur place, le cameraman est pourtant prêt depuis plus d’une demi-heure, le journaliste répète son texte consciencieusement, et le journal de 20 heures va commencer. À la télévision, Laurent Delahousse présente les titres et annonce : « nous serons en direct de la place de Nation mais également de la place de la République où va se tenir une nouvelle soirée pour les "Nuits Debout" ». Depuis neuf nuits, la place est occupée par des manifestants qui exigent beaucoup plus que le simple retrait de la « loi travail ». Le mouvement – « Nuit Debout » - se mobilise contre « l’oligarchie politique », ou les « faiseurs médiatiques d’opinions », et se prépare donc à passer une nouvelle nuit dehors.
Et puis, rien. Pas de direct.
Pourquoi ? Un problème technique probablement, sans rapport… avec les pancartes présentes derrière le journaliste : « Déformations télévisées », « Spectateurs du JT : levez-vous pour les Nuits debout ». Sans rapport non plus, nous en sommes certains, avec le slogan scandé en rythme par les manifestants : « France 2, debout, rejoignez-nous ! ».
Quel dommage ! Le journaliste en aurait sans doute profité pour faire remarquer que ces slogans ne sont pas anecdotiques puisque la critique des médias est bien présente place de la République : François Ruffin (réalisateur de Merci Patron ! et journaliste à Fakir) et Frédéric Lordon (économiste et philosophe) – deux acteurs de la critique des médias – contribuent activement au mouvement Nuit Debout [1], on y projette Pierre Carles, réalisateur de « Pas vu, pas Pris » et figure emblématique de la critique des médias, et les militants d’Acrimed sont présents pour distribuer des tracts et participer aux débats…
Au lieu de cela, ce soir-là, le présentateur du journal de France 2, a constaté impuissant que 64 % des Français « ne connaîtraient pas vraiment leurs revendications » bien que « 60% soutiendraient le mouvement ». Il aurait pu, aussi, s’excuser pour « cette interruption momentanée de l’information ».
Frédéric de Manassein (avec Mathias Reymond)