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Lycées du 92: 15 interpellations et un signalement à l’IGPN
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après plusieurs matinées bien agitées, la semaine dernière devant les lycées du nord du département, ce lundi a encore donné lieu à des confrontations entre jeunes et forces de l’ordre. A chaque fois, les jeunes entendent bloquer leur établissement, pour protester contre le projet de loi travail.
Et ce matin autour du lycée Abert-Camus, à Bois-Colombes, un attroupement de quelque 150 personnes a débouché sur une quinzaine d’interpellations.
C’est parce qu’il filmait l’une d’elles avec son téléphone portable que Victor, 17 ans et scolarisé à Albert-Camus, raconte avoir été violemment repoussé par les policiers. A tel point que sa mère a aussitôt fait un signalement auprès de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). « Nous étions à l’écart du blocus, précise Victor, qui se rendait en cours. On attendait qu’il se dissipe et vers 8 h 40, des policiers en tenue de CRS ont remonté la rue avec les boucliers en balançant quelques giclées de gaz pour dégager le passage. On était passif et on s’est retrouvé un peu plus loin. » C’est à ce moment-là, raconte le jeune homme, que la situation « dégénère ».
« Il m’a aspergé de gaz »
« On a vu quatre policiers en train d’interpeller une personne au sol ». Selon lui, l’opération est musclée. « Cette violence n’était pas justifiée, réagit le jeune homme. J’ai sorti mon téléphone et j’ai commencé à filmer. » Selon Victor, un policier surgit sur le côté et lui ordonne de reculer. « Là, je me suis senti projeté contre un grillage, j’étais sonné, je saignais un peu. Le policier m’a dit « regarde où tu vas, p’tit con ». Il était à 2 m de moi et m’a aspergé de gaz… », poursuit Victor, encore sous le choc. Le lycéen s’est ensuite rendu chez un médecin, qui lui a délivré un certificat médical.
« Il y a des limites à ne pas dépasser. Il voulait juste être le témoin d’une action, appuie la mère du lycéen. Il n’a rien jeté, il n’a insulté personne, il ne faisait pas le blocus. Il a vu un jeune à terre, qu’il ne connaît pas d’ailleurs, il a sorti son téléphone, et cela a mis les policiers en colère, voilà tout. C’est désespérant. Et c’est là-dessus que je me suis fâchée ».