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    Le Pen: 45% face à Sarkozy, 53% face à Hollande

    Lien publiée le 17 avril 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Parisien) LE FAIT DU JOUR. A un an de la présidentielle, le verdict de notre enquête Odoxa-Dentsu Consulting est implacable : les Français veulent du changement ! Et Macron pourrait troubler le jeu.

    A un an du scrutin, notre sondage montre la domination de Juppé, l'essoufflement de Sarkozy et la percée de Macron. Pour la première fois, François Hollande serait battu au second tour par Marine Le Pen.

    A un an du scrutin, notre sondage montre la domination de Juppé, l'essoufflement de Sarkozy et la percée de Macron. Pour la première fois, François Hollande serait battu au second tour par Marine Le Pen. (Photomontage LP/Philippe Lavieille, Delphine Goldsztejn, Aurélie Ladet, Matthieu de Martignac, Olivier Corsan.)

    Les français veulent du renouveau pour 2017. Et surtout pas du match retour de 2012, François Hollande contre Nicolas Sarkozy. Tel est l'enseignement majeur du sondage exclusif pour notre journal et BFMTV.

    Résultat, à un an du premier tour de la présidentielle, le jeu paraît extrêmement ouvert.

    Juppé impérial

    Certes, à 70 ans, l'homme n'est pas neuf, mais il revient de loin. Il domine plus que jamais ses rivaux à droite dans les sondages pour la primaire de novembre. Et apparaît archifavori dans notre enquête : seul candidat à devancer Marine Le Pen au premier tour si l'élection avait lieu dimanche prochain, il l'emporterait dans tous les cas de figure au second, face au FN comme à la gauche. Mais les sondages ne valent pas prédiction, l'élection est encore loin. « Faire la course en tête peut aussi être un handicap, car elle fait de vous une cible prioritaire », s'inquiète un proche du maire de Bordeaux. Certains, dans le camp Sarkozy, doutent qu'il tienne jusqu'au bout le choc d'une campagne interne qui s'annonce sanglante et ne démarrera vraiment qu'après l'été. Le fameux « effet Balladur ».



    Marine Le Pen incontournable

    Quinze ans après le coup de tonnerre de 2002, 2017 pourrait bien connaître un nouveau 21 avril. Dans notre sondage, quelle que soit la configuration du premier tour, la fille de Jean-Marie Le Pen se qualifierait pour la finale. Passant à chaque fois la barre des 30 % au premier tour, elle ne serait privée de la pole position que dans le cas où le champion de la droite serait Juppé. Mais, pour l'instant, la candidate d'extrême droite se heurte toujours, au second tour, au plafond de verre des 50 % et serait battue par Juppé mais aussi par Sarkozy... ou même par un Emmanuel Macron s'il représentait la gauche. Mais ce que révèle pour la première fois notre sondage, c'est qu'elle pourrait gagner en duel face à Hollande. « Le problème pour elle, c'est qu'aujourd'hui ce scénario relève de la politique-fiction, le président sortant se trouvant éliminé dès le premier tour dans tous les cas de figure, analyse Gaël Sliman, directeur d'Odoxa. Mais tout peut changer d'ici à avril 2017. »

    VIDEO. Sondage : Hollande serait éliminé dès le premier tour à la présidentielle de 2017



    Le phénomène Macron

    Et si c'était lui ? Grand bénéficiaire de ce désir de changement, le fougueux ministre de l'Economie qui vient de lancer son propre mouvement, En marche ! Si nous avons voulu le tester dans les hypothèses de candidature à gauche, c'est parce qu'une majorité de Français (52 %) juge qu'il ferait « un bon président de la République ». Ce qui le classe derrière Alain Juppé (58 %), mais très loin devant Bayrou (35 %) et surtout Valls (33 %), Sarkozy (29 %) et... Hollande (18 %). Pour l'actuel président et son prédécesseur, le slogan « sortez le sortant » joue à plein. D'ailleurs, au premier tour, Macron battrait Sarkozy (certes avec une courte avance de 2 points, donc dans la marge d'erreur des enquêtes d'opinion). Mais il serait éliminé par Juppé.



    Sarkozy à la peine

    Privé du second tour dans notre sondage par Macron — une première ! —, le patron des Républicains reste bel et bien distancé. Plombé notamment par la candidature de François Bayrou, le centriste ayant toujours répété qu'il serait candidat si Sarkozy, et non Juppé, gagnait la primaire de droite. Sa meilleure chance serait la candidature de son tombeur de 2012 : face à Hollande, il passerait le premier tour et battrait Marine Le Pen en finale.

    Hollande hors jeu

    Le chef de l'Etat est le grand perdant de notre enquête. Pourtant, d'ordinaire, le « costume présidentiel » donne un bonus au sortant. Rien de tel avec Hollande, qui, après avoir bénéficié d'un regain de crédit au lendemain des attentats, replonge. « Il est même désormais à portée de Bayrou et Mélenchon », relève Sliman. Et il n'est pas aujourd'hui en mesure d'accéder au second tour. Même s'il a montré jeudi sur France 2 sa volonté de ne pas baisser les bras, l'éventualité d'un passage de témoin à un candidat de gauche moins impopulaire n'a plus rien d'absurde.