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Loi travail: ce que cache le revirement de Pierre Gattaz
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après avoir soutenu la loi El Khomri, le patron du Medef menace d’exiger son retrait. Sous la pression de ses fédérations qui le poussent à être plus offensif.
Menaçant. Ce mardi 19 avril, Pierre Gattaz a exigé une réécriture de la loi Travail dans les trois semaines. Sinon, il demandera son retrait pur et simple : "Ce texte est un gâchis. Il dégrade la confiance et rajoute de la complexité aux chefs d’entreprises". En cause, la nouvelle taxation des CDD, "l’usine à gaz" du compte personnel d’activité et l’obligation aux PME de négocier avec un syndicat, même s’il n’y en a pas dans l’entreprise. "La première version du texte allait dans le bons sens. La nouvelle est intolérable". Très offensif, Gattaz menace de sortir de la négociation de l’assurance chômage, en pointant la CGT et FO, qui "pratiquent la lutte des classes et détestent l’entreprise et l’économie de marché". De fait, il donné l’impression de vouloir enterrer le paritarisme. "Il faut arrêter le délire. On arrive à la limite du dialogue social à la Française".
Multiples reculs
Quelle mouche a donc piqué le patron du Medef? Il y a encore quelques semaines, il ne tarissait pas d’éloges, en privé, sur l’ardeur réformatrice de Manuel Valls. Au Forum de Davos, en janvier, il avait assisté au déjeuner entre des patrons de multinationales et le Premier Ministre, qui lui avait lancé, les yeux dans les yeux : "vous verrez, nous allons vraiment réformer". La première version du projet de loi El Khomri montrait que Valls avait tenu parole. Mais les multiples reculs pour tenter de calmer les opposants ont mis des fédérations professionnelles et les antennes régionales du Medef sur les dents. Ce qui a poussé Gattaz à se radicaliser.
La CFDT, seul soutien
Ce changement de pied va ravir François Asselin, le président la CGPME, qui défend cette position offensive vis-à-vis du gouvernement. Dès l’annonce de Manuel Valls, le 11 avril, du projet de taxer les CDD, Asselin avait dénoncé "un coup de poignard porté dans le dos des entreprises". Et lui aussi menace de quitter la table des négociations de l’assurance chômage.
Après cette bronca patronale, le gouvernement ne compte plus qu’un seul soutien, certes timoré, celui de la CFDT. La centrale de Laurent Berger a obtenu gain de cause : les "verrues" de la première version du projet de loi ont été enlevées -notamment le plafonnement des indemnités prud’homales. Du coup, le syndicat réformiste se sent plus à l’aise pour porter la philosophie très décentralisatrice du texte, qui donne plus de pouvoir aux branches et aux entreprises.
Bref, ce qui reste du projet de loi El Khomri a réussi l’exploit de fédérer l’opposition du patronat et des syndicats radicaux. Un révélateur de la méthode Hollande-Valls de la "godille" passant d’une loi libérale à une autre plus étatiste. Qui n’aura, de toute façon, qu’un effet marginal sur l’économie et l’emploi.
Pour aller plus loin sur le Droit du travail:
Licenciement économique individuel