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Trois indices qui montrent que le PS va très mal

Lien publiée le 21 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/trois-indices-montrant-que-le-ps-va-mal-14-ans-apres-le-21-avril-2002_1414075.html

Alors que les sondages sont catastrophiques pour François Hollande, le PS perd ses adhérents, la fédération du Nord est au bord de la banqueroute et plusieurs députés, désenchantés, ne veulent pas se représenter.

Comment la rue de Solferino va-t-elle commémorer, jeudi, le 21 avril 2002 ? Sinistre anniversaire pour le PS : il y a quatorze ans exactement, son candidat, le Premier ministre sortant Lionel Jospin, était éliminé à l'issue du premier tour de la présidentielle. Restaient en lice le chef de l'Etat sortant, Jacques Chirac, et le président du FN de l'époque, Jean-Marie Le Pen.

Le scénario risque-t-il de se reproduire en 2017 ? A en croire les derniers sondages, François Hollande serait battu dès le premier tour s'il brigue sa succession. Mais les medias notent d'autres signes de déliquescence du parti présidentiel :

Les adhérents fondent comme neige au soleil

Où sont passés les militants ? En 2014, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, voulait multiplier leur nombre par trois pour atteindre les 500 000 en 2017. Las ! A un an de la présidentielle, les troupes tiennent de l'armée des ombres.

"Le leader du PS lui-même vient de concéder que le parti ne totalisait que 100 000 adhérents. Un pointage plutôt optimiste puisque selon nos informations, la réalité serait plus proche des 80 000. Certains dirigeants, encore plus alarmistes, évoquent même seulement 60.000 cartes PS", selonEurope 1. Cruelle, la radio relève que "la formation est désormais talonnée par le FN, qui tourne autour de 50 000 adhérents, et largement distancée par Les Républicains, qui en revendique plus de 238 000". Qui restera-t-il pour tracter ou tenter le porte-à-porte, au printemps prochain ?

40 députés ne se représenteront pas

Même les élus ont du vague à l'âme. A en croire Paris Match"une quarantaine de députés socialistes (sur 334 aujourd’hui) ont déjà choisi de ne pas se représenter aux prochaines élections législatives".

Les raisons sont multiples, détaille l'hebdomadaire. Certains estiment avoir fait leur temps (72 députés, toutes couleurs confondues, sont âgés de plus 70 ans), et d'autres doivent choisir entre différents mandats pour éviter le cumul. Mais quelques-uns avouent leur désenchantement après un quinquennat qui n'a pas répondu à leurs espérances. Ainsi, "déçu par le PS et la vie politique actuelle, Pouria Amirshahi (44 ans, 1 mandat, Français de l’étranger) a décidé de tout quitter, sauf son engagement militant. Il ne se représentera pas", précise l'hebdomadaire. Et il n'est apparemment pas le seul.

La fédération du Nord au bord de la banqueroute

La Fédération du Nord ? "Longtemps, elle fut l'un des navires amiraux du PS", écrit Le Parisien. Mais les dernières élections ont mis à mal l'ancien fief de Pierre Mauroy.  Aux municipales de mars 2014, si Martine Aubry a gardé Lille, la gauche a perdu les mairies de Roubaix et Tourcoing. En mars 2015, le département tombe à droite. Aux régionales de 2015, le retrait du candidat PS Pierre de Saintignon pour éviter la victoire du Front national a pour conséquence l'absence totale d'élu socialiste au conseil régional. 

Résultat : entre la perte d'élus (et la part d'indemnités qu'ils versaient au parti) et de militants (baisse des cotisations), la banqueroute menace. Mercredi 21 avril, "la responsable départementale, Martine Filleul, lancera un appel aux dons lors d'une conférence de presse". Cet appel aux dons, poursuit Le Parisien "s'accompagne d'un plan de rigueur drastique. Outre les économies de personnel (les salariés sont passés de six à trois), la fédération PS du Nord va devoir se séparer d'une partie de son patrimoine immobilier (...) A Lille, il se murmure même qu'elle pourrait vendre une partie de son siège à la découpe !" Fin d'une époque.