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Occupation du théâtre de L’Odéon
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8149
Après l’occupation de théâtres à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), du centre dramatique national humain trop humain (hTh) de Montpellier, occupé depuis le 13 Avril, dans une ville qui fut très active lors de la grève de 2014 contre la convention chômage, c’est au tour du théâtre de l’Odéon à Paris d’être occupé depuis 18h30 ce dimanche 24 avril.
Deux banderoles ont été déployées sur la façade : « De l’argent il y en a, construisons de nouveaux droits » ; « Pas de droit du travail sans droit au chômage ».
Nous, chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les « négociations » en cours de l’assurance chômage comme avec le projet de loi travail.
Comme bien d’autres, les salariés du théâtre de l’Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail les 9 mars et 9 avril dernier.
Ce 28 avril, de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.br> D’ici là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l’obstination de ce gouvernement, la mobilisation va devoir se poursuivre et s’approfondir.
Les négociations de l’Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et intermittents de 800 millions d’euros, alors même que la majorité d’entre eux ne sont pas indemnisés.br> Ces coupes budgétaires brutales sont préconisées par le gouvernement. Et la plupart des partenaires « sociaux », Medef en tête, avalisent déjà cette orientation catastrophique.
La CFDT et le MEDEF ont prévu de réaliser proportionnellement davantage d’économies à l’encontre des intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef). L’État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10. Ces rustines, ne règleraient rien. Un tel financement « réservé » ne serait rien d’autre qu’une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation de l’ensemble des concernés. br> La mobilisation en cours contre la loi travail a commencé à faire savoir que le droit du travail restera attaqué en permanence tant qu’un droit au chômage ne serait pas instauré. Voilà pourquoi, l’État doit abonder pour tous les caisses de l’assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de financement.
Poursuivons la mobilisation !
Chômeuses, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupants du théâtre de l’Odéon
20h Des négociations ont débuté avec la direction du théâtre. Nous demandons à rester jusqu’à mardi matin, à pouvoir organiser une assemblée générale lundi soir et à disposer dans le théâtre d’un lieu de travail permanent pendant la mobilisation en cours. Ces demandes remontent au ministère...
20h20 C’est fort rapidement qu’ils nous rétorquent que rien de tout cela n’est acceptable, sauf, peut-être, d’avoir un lieu pour travailler. Nous demandons un écrit qui acte ces déclarations.
Ils nous proposent également de quitter les lieux et de revenir demain pour une assemblée éventuelle... Nous répondons être décidés à rester.
20h40 Il commence à faire froid sur le balcon du théâtre, nous avons obtenu une salle pour nous installer.
• Mercredi 20 avril 2016. Action contre des employeurs de CDI Précaires. Sous contrat pour 15, 18 ou 20 heures hebdo, ces femmes, ces jeunes, ces « chômeurs en activité à temps réduit » travaillent souvent, pour le même tarif horaire, jusqu’à 35 voire 48h par semaine. Y compris le dimanche et la nuit. L’obligation pour ces salariés d’accepter des HEURES COMPLÉMENTAIRES (payés au même tarif) a assez duré : Interrompre le travail, c’est maintenant : MacDo, Subway et Quick bloqués à Gare du nord.
• Le 14 avril 2016 ou 45 mars selon le calendrier de la Nuit Debout, intermittents, RSAstes, précaires, étudiants, salariés, avec ou sans papiers, en lutte contre la Loi Travail, ont interrompu à 10h30 les préparatifs de la Conférence de Presse du Festival de Cannes : La précarité, c’est pas du cinéma .