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Communiqué de soutien à un camarade du comité de mobilisation de Paris 6
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Communiqué du comité de mobilisation du Paris 6 (Jussieu)
http://loitravail.jussieu-en-lutte.fr/2016/05/02/communique-de-soutien/
Communiqué de soutien à notre camarade du comité de mobilisation de Paris 6 violemment interpellé hier
Hier avait lieu la manifestation du 1er mai à l’occasion de la journée internationale des travailleurs et travailleuses. Cette journée de mobilisation prenait cette année une tournure particulière puisque depuis bientôt deux mois des centaines de milliers de personnes battent le pavé régulièrement dans toute la France pour exiger le retrait du projet de loi “Travail”.
En fin de manifestation, Thibaud, étudiant en doctorat de physique à l’ENS et membre du comité de mobilisation de l’université de Paris 6, a été interpellé violemment par des membres de la BAC (Brigade Anti Criminalité) et emmené en garde à vue. A cette heure, nous n’avons pas de nouvelles de son état de santé ni du motif pour lequel il a été interpellé.
Nous demandons la libération immédiate et l’abandon des éventuelles poursuites judiciaires contre Thibaud ainsi que contre tout-e-s les autres manifestant-e-s.
De plus, depuis plusieurs semaines maintenant, la répression s’est faite de plus en plus forte et les interventions de la police de plus en plus violentes. Par exemple, la manifestation étudiante du 14 Avril allant de Stalingrad à Bastille, et qui avait pourtant était autorisée par la préfecture, a été arrêtée au niveau de la place de la République par les CRS, par une pluie de grenades lacrymogènes. Le 28 Avril, toujours à Paris, la manifestation a été scindée en deux par la police qui a ensuite gazée très abondamment la tête de manifestation provocant de nombreux malaises. Ce même jour, à Rennes, un étudiant a définitivement perdu l’usage d’un œil suite à un tir de flash-ball…
La stratégie du gouvernement est claire : tenter de briser le mouvement de contestation par la force.
Combien faudra-t-il de personnes éborgnées, de genoux fracturés, de crânes fendus et de condamnations pour que le gouvernement renonce à ce projet de loi qui, comme de nombreuses mesures des gouvernements qui se succèdent depuis des années, vient briser le peu de droits restant à ceux et celles qui travaillent. Combien de temps allons nous courber l’échine face à ces gouvernements au servi ces des multinationales ?
Il est temps de relever la tête et d’obtenir, dans un premier temps, le retrait pur et simple du projet de loi “Travail”.




