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Loi Travail : La violence, c’est l’État et la police !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://npa2009.org/actualite/social-autres/loi-travail-la-violence-cest-letat-et-la-police
La mobilisation sur la Loi Travail que ce soit dans les manifestations ou sur les places dans le mouvement Nuit Debout, est émaillée par les violences et « les débordements ».
Hier, le cortège du 1er Mai à Paris a été scindé en plusieurs morceaux avec de grands renforts policiers, et la Place de la République a été évacuée avec une extrême violence comme cela avait déjà été le cas jeudi soir. La préfecture de police à grands renforts médiatiques prétextent la présence de ce qu’ils appellent « les casseurs ». Mais où se place réellement la violence et qui sont les véritables casseurs ?
En premier lieu, la violence c’est bien celle d’un système qui nous opprime et qui nous exploite. La casse du code du travail, celle qui laisse les travailleurs et les travailleuses sans droits face à leur patrons, mais aussi les licenciements, la précarité, les temps partiels imposés, les salaires trop bas est une bien plus grande violence que quelques vitrines cassées en marge des manifestations. Mais ces derniers mois, et encore plus avec la mise en place de l’Etat d’urgence, la violence de l’Etat et de son appareil répressif est sans commune mesure : manifestations interdites, répression syndicales, répression des mouvements écologistes, violences policières dans les quartiers populaires et une islamophobie de plus en plus forte.
Le gouvernement plus illégitime que jamais joue le jeu du pourrissement du mouvement contre la loi Travail en envoyant des CRS dans les facs, en déployant une force policière hallucinante dans les mouvements lycéens. Les différentes évacuations de Nuit Debout ont été marquées par les débordements policiers, dont des CRS qui frappe des maifestantEs menottéEs et à terre. Hier soir, les participantEs à l’assemblée populaire ont dû supporter les gazs lacrymogènes pendant plus de deux heures d’affilée.
Mais partout dans les médias, on nous demande de nous désolidariser de ces « casseurs ». Alors, que lors de la manifestation du 28 avril à Marseille une grenade lacrymogène a éclaté la vitre du camion de Solidaires 13, et qu’à Rennes un manifestant a perdu un œil, notre seule réponse doit être de continuer la mobilisation pour le retrait de la loi Travail. Les casseurs, ce sont la police et le gouvernement. C’est la présence massive des policiers qui provoque les débordements. Il y a une urgence à désenclaver la place de la République et nos manifestation, mais aussi à dissoudre la BAC, à interdire l’utilisation du flashball,...
Mais pour cela nous ne pourrons compter que sur nos propres forces. Seule une mobilisation de masse dans la rue, sur nos lieux de travail et sur les places pourra inverser la vapeur. Manifestons en masse le 3 mai, continuons d’occuper les places, continuons de faire converger les luttes jusqu’à la victoire. Face à un Etat fort et un appareil policier de plus en plus répressif, il n’y aura pas de raccourcis.
Mimosa Effe