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Blocage des entreprises Dubrac à Saint-Denis
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/blocage-des-entrerpises-dubrac-a-5796
Blocage en cours ce jeudi 19 mai (à 8h) des entrerpises Dubrac à Saint-Denis par l’assemblée interprofessionnelle du 93.
Nous, grévistes, étudiant-e-s, précaires, privé-e-s d’emploi, retraité-e-s de l’Assemblée Générale Interprofessionnelle de Saint-Denis bloquons aujourd’hui les établissements Dubrac pour demander le retrait de la « loi-travail ».
M. Dubrac a été président du MEDEF 93 Ouest et est actuellement président délégué du MEDEF 93. Comme le disent nos slogans, cette loi est celle du MEDEF, pour le MEDEF, par le MEDEF, et viser M. Dubrac prend aujourd’hui pour nous tout son sens.
De plus, nous souhaitons aussi ici affirmer notre soutien aux travailleurs et travailleuses du BTP, secteur énormément touché par la fraude patronale, le travail dissimulé et les accidents et décès au travail.
Nous appelons toutes les travailleuses et tous les travailleurs à nous rejoindre dans la grève, et nous ré-affirmons que nous utiliserons tous les moyens à notre dispositions pour obtenir l’abandon de la « loi-travail ».
Le 19 mai 2016
L’assemblée interprofessionnelle de Saint-Denis
Tract en direction des salarié-e-s et passant-e-s :
« Loi-travail » : on bloque tout jusqu’au retrait !
Nous, grévistes, étudiant-e-s, précaires, privé-e-s d’emploi, retraité-e-s de l’Assemblée Générale Interprofessionnelle de Saint-Denis bloquons aujourd’hui les établissements Dubrac pour demander le retrait de la « loi-travail ». Nous appelons toutes les travailleuses et tous les travailleurs à nous rejoindre dans la grève, et nous ré-affirmons que nous utiliserons tous les moyens à notre dispositions pour obtenir l’abandon de la « loi-travail ».
Dubrac et les élus locaux : l’amitié n’a pas de prix
Depuis de nombreuses années, Dubrac est un intervenant incontournable du BTP en Seine-Saint-Denis. Toujours bien placé dans les courses aux marchés publics, souvent gagnant, ses amitiés avec les élus du territoire sont connues. Mais Dubrac intervient également sur des chantiers plus prestigieux, comme sur le parvis Notre-Dame de Paris, ou place Vendôme. L’entreprise emploie plus de 200 salariés, pour un chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’euros.
Le BTP : paradis des patrons-fraudeurs
Officiellement, le secteur du BTP emploie 1.2 millions de personnes, dont 68% sont des ouvriers. Mais selon une récente étude de l’URSSAF, qui n’est pas un repère de gauchistes, 13.7% des entreprises du secteur auraient recours au travail dit « au noir », pour 8% des salariés du secteur. En gros, cela veut dire que quasiment tous les chantiers sont concernés, que rien ne se construit sans recours au travail illégal.
Le travail dissimulé : la double peine pour les travailleurs
Le travail illégal, c’est d’abord l’absence de règle, l’absence de contrat de travail, la non-reconnaissance de la pénibilité d’un métier. C’est la loi du patron : amplitudes horaires, temps de repos, prise en compte des déplacements, salaires, tout est dicté par la seule loi du profit. Mais le travail illégal, c’est aussi une fraude annelle de 20 milliards d’euros. 20 milliards d’euros que l’Etat abandonne chaque année aux patrons dans la plus grande tranquillité, dont une bonne moitié à ceux du BTP, alors que dans le même temps, il condamne à des peines de prison des mères célibataires qui volent la nourriture dont ont besoin leurs enfants. En fin de compte, ces 20 milliards sont prélevés dans les budgets des services publics, et les travailleuses et les travailleurs sont pénalisés une deuxième fois. C’est la double peine.
BTP : Des accidents du travail à la pelle
Nous souhaitons aussi rappeler que le BTP c’était en 2013 : plus de 100 000 accidents du travail avec arrêt (AT-arrêt), plus de 7 000 accidents du travail avec incapacité permanente (AT-IP) et 145 décès – ce qui représente 26,8 % des décès par accident du travail [1].
Il faut aussi prendre en compte le fait que les accidents du travail (AT-arrêt) sont sous-déclarés, spécialement dans ce secteur !
La « loi-travail », c’est encore plus d’impunité pour les patrons, et encore plus de mise en danger pour les salarié-e-s. C’est rendre légaux les abus qui sont aujourd’hui interdits, et déjà trop rarement condamnés.
Toutes et tous en grève contre la « loi-travail » !
Notes
[1] Source : http://www.inrs.fr/actualites/statistiques-BTP-2014.html






