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Carburants, activité maritime: situation tendue en Normandie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Approvisionnement tendu en produits pétroliers, avec le blocage de deux grandes raffineries près du Havre et d’un dépôt important près de Rouen, activité portuaire au ralenti: des responsables économiques normands ont exprimé jeudi leur inquiétude sur l’impact pour leur région du mouvement social contre la loi Travail.
«De très nombreuses entreprises, au premier rang desquelles des TPE et des PME à la trésorerie fragile, commencent à souffrir sérieusement de cette situation», a affirmé dans un communiqué le Medef Normandie, citant le transport routier, l’industrie et le BTP.
Ces difficultés proviennent principalement des difficultés d’approvisonnement en carburants.
Depuis mardi matin, la plateforme Total de Gonfreville-l’Orcher, la plus grosse raffinerie de France (16 millions de tonnes/an) et une des plus importantes en Europe, est bloquée.
La raffinerie, couplée d’une usine pétrochimique, est un des moteurs de l’économie (1.700 salariés), bien au delà de la région havraise et même de la Normandie.
«La raffinerie fonctionne car nous avons suffisamment de produits pour la faire fonctionner et des capacités de stockage», a déclaré une porte-parole du site.
Jeudi matin, l’autre grande raffinerie du secteur, celle d’Exxon Mobil, à Notre-Dame-de-Gravenchon, la 3e de France (11 M/T) a été bloquée à son tour. Une grève interne du personnel CGT devait démarrer dans la soirée pour 40 heures reconductibles.
Près de Rouen, c’est un dépôt de carburant, le terminal Rubis de Grand Quevilly qui est bloqué, depuis mardi matin, par les militants syndicaux opposés à la loi El Khomri.
Pour faire face à un début de pénurie dans les stations-service, la préfète de Seine-Maritime et de Normandie Nicole Klein a publié jeudi un arrêté «interdisant l’achat de carburants hors réservoir du véhicule», et a renouvelé un appel «au civisme et à la responsabilité de chacun».
Le grand port maritime (GPMH) du Havre, le deuxième de France, subit lui aussi l’impact du mouvement social: depuis mardi, déplore-t-il, 70 escales, tous navires confondus (porte-conteneurs, rouliers, barges, paquebots de croisière, ferries transmanche, etc) ont été «reportées ou annulées», a-t-on indiqué à l’AFP.
La zone portuaire et industrielle du Havre représente 1.200 entreprises et 31.000 salariés.
Dans son communiqué, le Medef Normandie «demande solennellement aux pouvoirs publics de faire le nécessaire pour rétablir la libre circulation des biens et des personnes».




