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10ème jour de grève aux centres d’appel Caisse d’Epargne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://paris-luttes.info/10eme-jour-de-greve-aux-centres-d-5885
En grève reconductible depuis le 17 mai les salarié-es des centres d’appel de la Caisse d’Epargne IdF (Evry et Saint Germain en Laye) sont toujours déterminé-es à lutter jusqu’au retrait du plan Banque à distance.
Les sections de SUD Banque ont l’habitude d’intervenir aux AG d’actionnaires (lire par exemple Des syndicalistes à l’A.G. des actionnaires du Crédit Agricole SA). Ainsi l’AG de Natixis [1] était une bonne occasion pour les salarié-es de se faire entendre : tant pour les salarié-es Natixis dont les effectifs sont en baisse continue depuis 2010 que pour les grévistes des centres d’appels. À cette (ré)union des personnels du groupe BPCE s’est ajouté Solidaires Finances Publiques afin de dépasser la vision raz des pâquerettes de la section de boîte et d’avoir une vision de branche ce qui est particulièrement rare dans le secteur...

Ce rassemblement a permis par ailleurs de rencontrer des travailleurs américains d’un hôtel détenu par Natixis : conditions de travail déplorables, salaire minimum, entrave à l’exercice du droit syndical (lesdits travailleurs ne pouvant créer de syndicat) et donc d’élargir encore le regard, au delà de la seule branche d’industrie.
Jeudi 26 mai : 10ème jour de grève aux centres d’appels
Lancé et soutenu par l’intersyndicale CGT, FO, SUD, UNSA, le mouvement est ponctué d’AG régulières. Manifestement la direction a décidé d’attendre le Comité d’Entreprise du 27 mai plutôt que d’entendre les salarié-es refusant des conditions de travail dégradées : augmentation de la part d’appel (en particulier sortants donc commerciaux), augmentation de l’amplitude horaire sachant qu’une journée actuellement peut commencer à 8h et qu’à l’inverse une journée peut se terminer à 20h d’où une augmentation des frais pour les familles et dans tous les cas la forte dégradation de la vie privée vu la durée des transports, sans parler de la future pression du Chiffre d’Affaire (banque à distance) à réaliser à tout prix et donc de la mise en concurrence des téléconseiller-es entre elles et eux mais aussi avec le réseau physique des agences... Bref, diviser pour mieux régner, principe refusé par la majorité des élu-es au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail du groupe BPCE SA du 17 mars 2016 qui ont quitté la salle laissant la CFDT, la CFTC et la CGC faire le sale boulot (la CGC a par exemple déjà signé l’accord 2016 [2] relatif à la négociation annuelle obligatoire). D’où l’importance de l’unité des personnels en grève et de notre solidarité envers la grève reconductible du privé la plus longue à ce jour en Ile de France !
P.-S.
Si quelqu’un-e a des infos sur les modalités de la caisse de grève des centres d’appel, merci de faire suivre à Paris Luttes Info ! En attendant, si vous avez quelques €, vous avez déjà un choix relativement large : postièr-es du 92, Education nationale IdF, etc.
Notes
[1] Banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe BPCE, issue de la fusion des groupes Caisse d’épargne et Banque populaire
[2] Très au rabais : +0,6%... brut !




