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L’équipe du zapping de Canal + à la CGT

CGT

Lien publiée le 28 mai 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.frontsyndical-classe.org/2016/05/l-equipe-du-zapping-de-canal-a-la-cgt.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=not-for-profit-charities-causes

Pour résister y compris dans les médias possédés par une dizaine de milliardaires dont Bolloré pour Canal plus, se regrouper autour de la CGT!

Une autre manière de dénoncer la campagne contre la CGT?

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Selon Les Jours, cinq membres du Zapping de Canal+ se présentent aux prochaines élections professionnelles sur la liste de la CGT. Une façon d’échapper à un licenciement redouté.

Les membres de l’équipe du Zapping sont malins. D’après le site Les Jours, cinq membres de l’équipe de l’émission de Canal+ se sont inscrits sur une liste de la CGT pour les prochaines élections professionnelles prévues le 3 juin prochain.

Salariés protégés

Parmi les cinq membres inscrits, on trouve Patrick Menais, fondateur et rédacteur en chef de l’émission, en poste depuis 27 ans. Menais serait dans le viseur du patron du groupe Canal+ Vincent Bolloré depuis des mois, et l’équipe a déjà répondu par des émissions consacrée entièrement à leur patron.

Grâce à cette inscription, Patrick Menais et les quatre autres zappeurs ne peuvent théoriquement plus être renvoyés durant six mois, les candidats à une élection professionnelle étant protégés contre la rupture de leur contrat dès le dépôt des candidatures.

Et si une procédure de licenciement était malgré tout lancée, l’inspection du travail devrait ouvrir une enquête.

Une « protection » pendant 2 ans minimum

En cas de victoire le 3 juin, l’immunité des cinq membres du Zappingserait encore plus longue. Selon la CGT, que nous avons contactée, ils pourraient être protégés entre 2 et 4 ans, en fonction de la durée de leur mandat.

Il existe un précédent au sein du groupe Canal+: Jean-Baptiste Rivoire, rédacteur en chef adjoint de Spécial Investigation, qui avait dénoncé la censure de Canal+.

Il assure que son rapprochement avec la CGT aurait déclenché une procédure de licenciement, finalement abandonnée par la chaîne.

Selon la CGT, les cinq zappeurs ne dépendraient toutefois pas du même collège que Jean-Baptiste Rivoire, certains n’étant membres de l’émission n’étant pas journalistes mais cadres.

Une protection relative

La protection que le syndicat leur offre est cependant toute relative. Vincent Bolloré pourrait trouver des solutions afin de se débarrasser de cette émission qu’il juge gênante: il pourrait les mettre au placard jusqu’à négociation de leur départ et remplacer leur émission par une autre (produite par Cyril Hanouna, selon les rumeurs), il pourrait aussi entamer une procédure de licenciement malgré tout.

Quoi qu’il arrive, Le Zapping donne l’impression qu’il résistera jusqu’au bout.

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Pour comprendre la volonté de suppression de Bolloré :

Le "Zapping" bientôt zappé par Canal+ ? Son patron, Patrick Menais, est sur la sellette après son numéro du 8 octobre qui avait repris de très larges séquences du documentaire sur le Crédit Mutuel, diffusé la veille par France 3 mais censuré quelques semaines plus tôt sur Canal+. Un astucieux montage mettait en avant les extraits les plus à charge contre la banque, partenaire historique de Vincent Bolloré, nouveau patron de Vivendi et propriétaire de la chaîne.

L'irrévérence de ce "Zapping", salué par les téléspectateurs et les internautes, n'a pas du tout plu au nouvel actionnaire. Dernier îlot de résistance à Canal avec "Le Petit Journal", "Le Zapping" est un véritable État dans l'État depuis plusieurs années. Intouchable sous la précédente direction, Vincent Bolloré a, comme pour "Les Guignols" avant l'été, décidé d'y mettre un peu d'ordre.

Le précédent Maïtena Biraben

"L'éviction de Patrick Menais est imminente, nous confirme une source à Canal+. Et c'est l'existence même du programme qui pourrait être remise en cause". Vincent Bolloré peut le supprimer ou décider de simplement écarter les zappeurs rebelles, comme il l'a fait avec certains auteurs des marionnettes en latex.

Patrick Menais avait été mis en garde quelques jours plus tôt, le 24 septembre, après la polémique sur le "discours de vérité" du FN de Maïtena Biraben au "Grand Journal". La direction avait demandé aux équipes de se passer de cette séquence pour ne pas mettre de l'huile sur le feu. Mais le lendemain, on retrouvait les propos controversés de l'animatrice juxtaposés à une interview de Marine Le Pen sur BFMTV et à un extrait de Cyril Eldin avec la présidente du Front National. Un premier pied de nez qui a fortement déplu. Agacée en retour plateau, Maïtena Biraben avait renvoyé les "équipes du zapping" au replay de l'émission du jour, où elle s'expliquait... sur la polémique.

"Le montage qui a été réalisé sur le Crédit Mutuel, c'est clairement un suicide médiatique", commente aujourd'hui la même source. "Je sens que je vais me faire virer", avait prophétisé ce jour-là Patrick Menais auprès de quelques proches. Contactée par puremedias.com, la direction de Canal+ dément nos informations. "On essaye d'exprimer un point de vue, ce qui est très rare à la télévision. Avec mon équipe, quand je rends le 'Zapping', c'est un quart d'heure avant l'antenne. A part le monteur, personne ne l'a vu", expliquait Patrick Menais en mars 2009 au micro de France Inter. C'est le seul programme enregistré à ne pas être validé par Canal+ avant sa diffusion.