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SNCF, raffineries, déchets : le point sur les blocages
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les mouvements de grève contre la loi travail se poursuivent. Le point au soir du vendredi 3 juin.
SNCF
La CGT-Cheminots et SUD-rail maintiennent leurs préavis de grève, malgré l’appel du président de la SNCF Guillaume Pepy à suspendre le mouvement«par solidarité» avec les Français qui subissent les conséquences des intempéries, ont indiqué vendredi 3 juin les deux syndicats à l’AFP.
Les assemblées générales ont toutes reconduit la grève, la plupart jusqu'à lundi, selon un porte-parole de SUD-rail, qui a appelé à un «durcissement de la mobilisation» alors qu'une ultime réunion de négociation sur le temps de travail des cheminots est prévue lundi. Selon la direction, le taux de grévistes est tombé à 10,5% vendredi, contre 17% mercredi, premier jour de cette grève illimitée.
Guillaume Pepy a évoqué les «conséquences catastrophiques» des inondations sur le réseau ferroviaire, en particulier en Ile-de-France, des dégâts qui se compteront selon lui en dizaines de millions d’euros.
Raffineries
La grève a été reconduite vendredi 3 juin en assemblée générale à la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) par 200 salariés (sur les 650 que compte la raffinerie), soit 95 % des votants, ont affirmé les représentants de la CGT à l’AFP.
La direction du groupe Total avait déclaré jeudi vouloir « redémarrer sans délai » cette raffinerie complètement arrêtée dans le cadre de la fronde contre la loi travail, s’appuyant sur une consultation de 358 membres du personnel qui s’étaient majoritairement prononcés en faveur de la reprise du travail.
Les autres raffineries Total de Grandpuits, Feyzin et Normandie restent également à l’arrêt. Toutefois, selon la direction de la raffinerie de Grandpuits, la majorité des 410 salariés de l’usine se sont prononcés vendredi en assemblée générale en faveur de la reprise du travail.
Centres de traitement des déchets
Trois des quatre principaux centres de traitement des déchets de la région parisienne étaient toujours bloqués vendredi 3 juin par des salariés en grève. Ivry-sur-Seine/Paris 13, le plus important centre de traitement d’Île-de-France, où le leader de la CGT Philippe Martinez s’est rendu jeudi, est bloqué depuis lundi par des éboueurs et égoutiers de la ville de Paris. À Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les salariés continuent également leur blocage, par tranches de 7 heures à 12 heures, a précisé à l’AFP Baptiste Talbot de la CGT des services publics.
En région, la collecte et le traitement des ordures étaient également bloqués à Saint-Étienne (Loire) et dans les communes alentour. À Nantes, des blocages par tranches de quelques heures continuent quotidiennement, a précisé Baptiste Talbot.
En Ariège, deux sites du Smectom, structure qui ramasse et traite 80 % des déchets du département, sont également bloqués depuis vendredi matin. Une centaine de personnes « bloquent les camions », mais « pas les salariés », a précisé Didier Mézin, secrétaire départemental de la CGT, qui ajoute qu’une partie des agents a rejoint le mouvement mené par l’intersyndicale.
À Toulouse, un dépôt de camion-benne a été bloqué jeudi en fin d’après-midi, avant d’être dégagé vendredi vers 11 h 30, selon la préfecture de Haute-Garonne et la CGT locale.
Le Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers qui a autorité sur les différents centres de traitement et d’incinération des déchets de 84 communes dont Paris, a confirmé l’immobilisation des sites parisiens.
La Croix (avec AFP)




