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Bref récit de la brève manif antifasciste
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/des-tofs-pour-un-recit-de-la-manif-6012
Ce samedi 4 juin, une manif antifasciste était appelée, au départ de Stalingrad. Quelques milliers de personnes, beaucoup en mode black bloc, prennent le quai de Valmy dans une ambiance offensive...
Ce samedi 4 juin, une manif antifasciste était appelée, au départ de Stalingrad. Quelques milliers de personnes, beaucoup en mode black bloc, prennent le quai de Valmy dans une ambiance offensive.
Fumigènes, tags et affiches sur tous les murs, des vitrines de magasins de bourges (notament Sandro, et Antoine & Lili, qui marquent la gentrification du quartier) et agence immobilière sont brisées.
Non loin de l’endroit où la voiture de police a brûlé le 18 mai dernier, des slogans sont entonnés : "Solidarité avec les inculpé-e-s de la voiture brûlée", "Nous sommes tou-te-s des crameurs de voitures", "Nous sommes tou-te-s des enfants des casseurs".
Sur les murs, beaucoup de tags antifa/ACAB et principalement des slogans hostiles à la police. Au niveau de la rue des Vinaigriers, les CRS en force bloquent l’avancée de la manif. Des affrontements suivent, les flics sont caillassés et ripostent à la lacrymo.
Une voiture de la mairie de Paris est retournée et mise en travers de la rue. Les CRS ont vite des renforts et bloquent complètement l’avancée de la manif. Ils bloquent aussi les deux ponts piétons entre les rues des Récollets et des Vinaigriers, puis le croisement entre quai de Valmy, rue des Récollets et rue Lucien Sampaix.
Si une grande partie des manifestant-e-s a réussi à se disperser avant la nasse, quelques centaines sont bloqué-e-s sur le quai de Valmy, tandis que des CRS ont envahi le square Villemin à la recherche de manifestant-e-s et ont fini par l’évacuer et le fermer.
De longues heures après, les manifestant-e-s étaient toujours nassé-e-s sur le quai de Valmy, tout au bord du canal Saint-Martin...
Beaucoup de personnes ont été arrêtées, principalement parce que mineures et/ou sans papiers d’identité, embarquées dans un bus à priori en direction du commissariat du 10ème, info à confirmer : un rassemblement de solidarité aux manifestant-e-s nassé-e-s/arrêté-e-s est en cours rue des Recollets près de la gare de l’est.
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(Le Monde) L’anniversaire de la mort de Clément Méric a déclenché les hostilités entre des militants antifascistes et des forces de l’ordre. Des affrontements ont éclaté, samedi 4 juin, à Paris lors d’une marche de plusieurs centaines de manifestants antifascistes – un millier selon la police –, rassemblés en mémoire du jeune homme tué il y a trois ans lors d’une rixe avec des skinheads. Plusieurs dégradations ont été constatées sur place. Quatre personnes ont été interpellées vers 18 heures.
Le cortège qui a démarré de la place Stalingrad peu après 14 heures aux cris de « On n’oublie pas, on n’oublie pas », « Tous les flics sont des bâtards », « Tout le monde déteste la police », « Pas de fachos dans le quartier, pas de quartier pour les fachos », rassemblait de nombreux jeunes, dont certains portant capuche sur la tête et lunettes de protection, et agitant des drapeaux rouges. Une pancarte proclamait « Clément, tu chanteras toujours plus fort qu’eux ».
« Dégradations » et « violences »
Certains manifestants ont jeté des rétroviseurs sur les policiers. Des membres des forces de l’ordre bloquaient une passerelle pour contrer des manifestants qui cherchaient à passer sur l’autre quai. Des renforts de CRS sont arrivés peu avant 16 heures.
Des manifestants ont alors envoyé fumigènes et bouteilles de verre sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et ont chargé sur le quai de Valmy, le long du canal Saint-Martin, dans le nord-est de la capitale. Plusieurs vitrines ont été brisées. Des scooters et une voiture ont été renversés.
Après l’éclatement « des violences et des exactions », le préfet de police avait demandé aux organisateurs, selon la préfecture de police, « d’appeler à la dispersion du cortège », alors que les interventions de police étaient « délicates du fait de la présence du canal Saint-Martin ». La manifestation, initialement prévue entre la place Stalingrad et Ménilmontant, a été interrompue par le préfet lorsque le cortège s’est dirigé vers le quai de Valmy, « où des dégradations significatives et des violences croissantes » ont été constatées.
Les juges ont écarté toute intention de tuer
La mort de Clément Méric, 18 ans, le 5 juin 2013 à Paris avait suscité un vif émoi. A l’issue de l’enquête terminée le 22 mars, quatre skinheads avaient été mis en examen, dont deux pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, des faits passibles de la cour d’assises, et deux autres pour violences.
Au cour de leur instruction, les juges d’instruction avaient écarté une intention de tuer dans leurs mises en examen, notamment à l’égard des deux principaux mis en cause, Esteban Morillo et Samuel Dufour, qui ont été remis en liberté après plus d’un an de détention provisoire.
Ministre de l’intérieur à l’époque des faits, Manuel Valls avait évoqué un « assassinat » et le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait promis de « tailler en pièces » les groupuscules d’extrême droite.
Dans la foulée, le gouvernement avait dissous Troisième Voie, dont étaient issus les skinheads, et son service d’ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), que dirigeait Serge Ayoub, un vétéran de la mouvance.










