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Des professeurs menacent de faire grève pour le bac
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Un préavis de grève a été déposé pour le 15 juin, jour de l’épreuve de philosophie, à Poitiers. Les syndicats exigent le retrait de la loi Travail.
Après les blocages de raffineries, les coupures de courants, les occupations de postes d'aiguillage et les barrages routiers, les syndicats ont imaginé une nouvelle forme d'action pour exiger le retrait du projet de loi Travail : le chantage au baccalauréat. À Poitiers, les personnels d'enseignement du lycée Louis-Armand et Auguste-Perret ont déposé un préavis de grève pour le mercredi 15 juin, jour de la première épreuve écrite du baccalauréat, celle de philosophie. La décision a été prise lors de l'assemblée générale qui s'est tenue jeudi dernier.
« Après trois mois de mouvement social et de grèves, nous participerons à la grande manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail le 14 juin », écrivent-ils dans un communiqué. « Si le gouvernement persistait dans sa stratégie de la tension et du refus de dialogue, nous envisagerions la grève le 15 juin. »
" Pas de gaîté de cœur "
Les personnels de l'Education nationale, et plus largement ceux de la fonction publique, ne sont pourtant pas concernés par la loi Travail. « Nous avons vu ce qui s'est passé avec la réforme des retraites ; on peut penser que si les accords d'entreprises remplacent les accords de branches dans le privé, cela ouvrira rapidement la porte à des droits différents en fonction de chaque rectorat », estime Pascal Canaud, le représentant du syndicat SNES-FSU qui dénonce au passage l'augmentation du nombre d'élèves par classe au lycée Louis-Armand et Auguste-Perret ainsi que la fin du redoublement pour réduire les effectifs.
La menace d'une grève le jour du bac ne semble-t-elle pas disproportionnée au syndicaliste alors que le statut des professeurs n'est pas remis en cause ? « On ne le fait pas de gaieté de cœur », assure Pascal Canaud. « Si on va à l'extrémité de faire grève ce jour-là c'est avec l'espoir que nous n'ayons pas à faire grève. On verra ce qu'elle est la réponse du gouvernement à la manifestation du 14. »
Du côté des parents d'élèves, la présidente de la FCPE de la Vienne, elle-même élue dans l'établissement concerné, juge l'initiative des enseignants « malvenue et relativement incompréhensible ». « Quelles que soient les raisons, cela nous paraît inconcevable que la grève puisse empêcher le déroulement normal des examens », souligne Agnès Reix. « C'est aussi un manque de respect pour les élèves qui sont dans les starting-blocks, qui révisent, qui sont déjà anxieux et stressés. » La représentante des parents en profite d'ailleurs pour relancer le débat sur le contrôle continu au brevet et au baccalauréat que la FCPE appelle de ses vœux.
Selon le rectorat d'académie de Poitiers, il n'y aurait toutefois pas d'inquiétude à avoir. « Plus de 4.400 examinateurs et correcteurs sont mobilisés dans l'académie et une réserve de surveillants est toujours prévue pour pallier d'éventuelles absences », explique-t-on au service communication, sans plus de détail. « Le nécessaire sera fait pour que l'épreuve se déroule normalement. » Les candidats au bac du lycée Louis-Armand et Auguste-Perret pourraient donc poursuivre sereinement leurs révisions.




