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Virée de Carrefour pour une poignée de sandwiches périmés

Lien publiée le 12 juin 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.20minutes.fr/marseille/1863679-20160611-marseille-viree-carrefour-poignee-sandwiches-perimes

SOCIAL Une employée de la sécurité du centre commercial Carrefour de Port-de-Bouc, près de Marseille, a été licenciée pour avoir récupéré des sandwiches périmés destinés au personnel…

On se croirait dans le film La Loi du marché, avec Vincent Lindon. Sauf que la situation s’inverse. A 49 ans, Anne est employée de Mondial Protection et travaillait dans l’hypermarché Carrefour de Port-de-Bouc depuis deux ans. Elle vient d’être renvoyé pour avoir accepté des sandwiches périmés qu’on lui proposait, raconte La Provence.

« Il connaissait ma situation »

« J’avais sympathisé avec le jeune homme qui remplit le distributeur automatique de sandwiches et de viennoiseries destinés au personnel de la grande surface, en salle de pause. Il connaissait ma situation », explique Anne au quotidien régional. Cette quadragénaire vit seule, avec ses enfants de 9 et 20 ans, depuis le décès de son mari. La moitié de son salaire mensuel de 1.250 euros sert à payer son logement.

Il est arrivé trois fois en deux ans que cette dernière accepte les sandwiches périmés que cet employé lui proposait au lieu de les jeter. La dernière transaction s’est mal terminée. Deux chefs de la sécurité surprennent le préposé aux sandwiches en train de les glisser dans le véhicule d’Anne.

Un « dysfonctionnement »

« Mon responsable sécurité me soupçonnait de les revendre alors qu’ils servaient à nourrir mes enfants », plaide Anne. Depuis, elle a reçu un courrier l’informant de sa « mise à pied à titre conservatoire » et la convoquant à « un entretien préalable au licenciement ». L’accusée de vol a finalement trouvé un accord pour un licenciement à l’amiable.

Contacté par La Provence, Philippe Aslin, le directeur de Carrefour Port-de-Bouc, évoque un « dysfonctionnement ». « La procédure n’a pas été respectée, note-t-il. La société qui gère le distributeur de sandwiches aux salariés doit les récupérer ».