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Irlande : les directions syndicales reculent, la droite en redemande
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L’Irlande est l’un des trois pays de la zone euro (avec la Grèce et le Portugal) à avoir fait appel à une aide internationale d’urgence pour faire face à la crise de la dette. En décembre 2010, le pays avait obtenu un « plan de sauvetage » d’un montant de 85 milliards d’euros. Il avait été pris en charge par le FMI, les membres de la zone euro, le Royaume-Uni, La Suède, le Danemark et le fond de retraite public irlandais. En janvier dernier, les émissaires du FMI et de l’UE venus inspecter la mise en œuvre du plan de redressement consenti en échange de ce prêt se sont déclarés satisfaits. Ils ont assuré que le pays était « sur la bonne voie ». Après trois ans de plans d’austérité parmi les plus sévères au monde, quelle est aujourd’hui la véritable situation du peuple irlandais ?
Rappelons les conditions imposées au peuple irlandais en échange de ce prêt. Elles sont ratifiées dans le Croke Park Agreement. Ce plan d’austérité doit permettre à l’Etat irlandais d’économiser 15 milliards d’euros par an, soit 10 % de son PIB ! (C’est comme si l’Etat français avait un plan d’économie de 200 milliards). Sur ces 15 milliards, 10 milliards consistent en coupe dans les dépenses et 5 milliards en hausses d’impôts, particulièrement l’impôt sur le revenu et la TVA. Le salaire minimum a été amputé de 12 %, sans parler des coupes effectuées dans les retraites et les prestations sociales. Soulignons que toutes ces mesures avaient été approuvées par la Commission des services publics de la Fédération des syndicats irlandais (ICTU), en échange de la promesse de ne pas effectuer de licenciements et/ou de réductions salariales supplémentaires à ceux déjà inclus dans l’accord. Tout cela dans quel objectif ? Permettre à l’Irlande de retourner sur les marchés financiers d’ici fin 2013, afin de recommencer à emprunter…
A peine un an après la signature de cet accord, de plus en plus de députés du Fine Gael (le parti centriste au pouvoir) en demandent l’abrogation. Ils jugent que les concessions accordées aux syndicats ne sont pas tenables. De concert avec l’IBEC (le MEDEF irlandais) ils font pression sur le gouvernement – et sur les organisations syndicales – pour attaquer les salaires, les emplois et les conditions de travail de la fonction publique. Ainsi, la « modération » des directions syndicales n’a pas payé : la faiblesse invite à l’agression !
Depuis l’adoption de ce plan de rigueur, les travailleurs irlandais ont mené un très grand nombre de luttes, le plus souvent localement. Contrairement à ce que prétendent les médias, il n’existe pas de divisions entre les travailleurs du public et du privé. Ils ont déjà démontré leur solidarité à plusieurs occasions. En atteste l’exemple du sit-in des travailleurs de Vita Cortex, à Cork, dont les employeurs ont décidé du jour au lendemain de fermer boutique sans verser la moindre indemnité. Cette occupation des locaux de l’entreprise, entamée le 16 décembre, se poursuit encore grâce au soutien de la population. Cela démontre la détermination des travailleurs irlandais à lutter contre les attaques incessantes pour leur faire payer une crise dont ils ne sont pas responsables. La tâche des dirigeants syndicaux doit être, non seulement de soutenir les luttes sur le terrain, mais aussi de les généraliser et les coordonner au niveau national.