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Malgré la répression policière, des milliers de personnes déterminées à Paris
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Manif raccourcie, encadrement policier délirant, tout cela a été accepté honteusement par les bureaucraties syndicales. Des centaines de personnes n'ont pas pu accéder à la manifestation. Métros coupés. Nasse policière à la bourse du travail. Volonté d'humilier les manifestants.
Malgré cela, des milliers de personnes, presqu'autant que jeudi dernier.
Nous ne cédons rien. A l'avant, environ 2000 manifestants déterminés, auto-organisés, défilaient avec détermination, malgré les intimidations policières.
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De 14 000 (selon la police) à 55 000 personnes (pour les syndicats) ont manifesté contre la loi travail mardi à Paris, dans un cortège encadré par un important dispositif policier qui n'a été émaillé que de brèves échauffourées. Quelque 64 000 personnes ont défilé dans toute la France et 81 ont été interpellées, dont 39 à Paris, ont affirmé les autorités. Le 23 juin, 70 000 personnes avaient manifesté dans toute la France et 113 avaient été interpellées, selon les autorités.
À Paris, au total, 39 personnes ont été interpellées, dont 27 à titre préventif aux points de filtrage installés en amont du cortège, parti de la place de la Bastille vers la place d'Italie, selon la préfecture de police de Paris. Les forces de l'ordre sont notamment un court instant intervenues à proximité de la gare d'Austerlitz pour disperser « des individus arrachant les protections placées sur les abribus », a ajouté la préfecture.
Lacrymogènes contre jets de pavés
Ces altercations les ont opposées à une dizaine de personnes cagoulées ou masquées, habillées en noir, qui tentaient de retirer les panneaux en bois installés pour protéger les parois en verre des abribus. Les forces de l'ordre ont tiré des lacrymogènes et ont essuyé des jets de pavés, avant un retour au calme. Elles sont également intervenues sur le boulevard Saint-Marcel alors qu'un « objet incendiaire » avait été jeté au sol.
Selon nos informations, un secrétaire national du syndicat SUD-Intérieur (basé place Beauvau) a été interpellé sur le parcours de la manifestation boulevard Saint-Antoine. Il a été repéré lors d'un attroupement avec des individus qui se préparaient à commettre un délit, indique la police.
Parallèlement au cortège officiel, qui s'est finalement terminé dans le calme, une grosse centaine de personnes qui participaient à une assemblée générale « interluttes » à la Bourse du travail, près de la place de la République, avant d'aller à la manifestation ont été encerclées par des CRS. « Les gens ont pu sortir s'ils acceptaient de se faire fouiller, mais il y a un refus collectif de se faire fouiller pour la dixième fois aujourd'hui », lâche un manifestant.
« Libérez nos camarades »
Selon la préfecture de police, ce groupe a été « encadré par les forces de l'ordre pour éviter tout départ en cortège comme c'est une manifestation non déclarée ». Elles ont également évacué une cinquantaine de manifestants venus protester contre cette « nasse » policière.
Les forces de l'ordre ont reçu des renforts tandis que des manifestants arrivaient en soutien, scandant « libérez nos camarades ». Mais, trois heures après le début de la manifestation, la situation restait tendue à la Bourse du travail.
Selon la CGT et FO, en pointe du mouvement contre la loi travail depuis le 9 mars, 55 000 personnes ont manifesté mardi dans la capitale pour cette onzième journée de mobilisation, alors que la police fait état de 14 000 à 15 000 manifestants. La préfecture de police avait mobilisé pour l'occasion 2 500 policiers qui avaient reçu « des consignes très fermes » pour interpeller notamment « toute personne en possession d'une arme » ou d'objets pouvant servir de projectiles.
La précédente manifestation jeudi dernier, imposée par les autorités sur un trajet inédit ultra-court et en boucle, n'a donné lieu à aucun débordement. Mais les précédentes avaient été perturbées par des violences. La manifestation de jeudi dernier avait rassemblé à Paris entre 19 000 et 20 000 personnes selon la police, 60 000 selon les organisateurs. Cent personnes avaient par ailleurs été interpellées, notamment en amont du cortège.