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Des profs de philo en colère menacent de retenir les notes du bac
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Fatigués de ne pas être pris en compte par le ministère de l’Éducation Nationale, une centaine de profs de philo menacent de retenir les notes du bac, ce qui pourrait reculer la date des résultats. Ils dénoncent des conditions de travail intenables depuis la mise en place de la loi Chatel, à la rentrée 2012.
BAZIZ CHIBANE/SIPA
En théorie, les résultats du bac devraient tomber mardi prochain, le 5 juillet. En théorie seulement. Car dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, soit les plus importantes en nombre d’élèves, 150 profs de philo menacent de retenir les notes des copies qu’ils ont corrigées. « Ca n’a pas été une décision facile à prendre, mais là, il y a un ras-le-bol général », explique Sylvie Puech, enseignante dans un lycée des Yvelines et coordinatrice du mouvement.
En cause, la loi Chatel, votée en 2009 et appliquée depuis la rentrée 2012, qui a considérablement dégradé les conditions d’enseignement de la philosophie. En Terminale S, les élèves ont une heure de philo en moins ; dans les filières technologiques, les enseignements en demi-classes, indispensables pour une matière aussi exigeante que la philosophie, ont été supprimés. « Vu de l’extérieur, ce n'est peut-être pas grand chose, mais de l’intérieur, ça change tout, insiste Sylvie Puech. En moyenne, nous avons 80 élèves en plus, on arrive à saturation : il y a de plus en plus de collègues qui craquent en cours d’année. On enseigne à huit classes différentes, à raison de 36 élèves par classe : ça fait autant d'élèves que les profs d’art plastique ! ». Les copies à corriger en plus.
Cinq ans qu’ils demandent à discuter avec le ministère de l’Education Nationale, cinq ans que les décisions sont renvoyées « à l’année prochaine » : les profs de philo sonnent la fin de la récré. Jeudi 30 juin à 13h30, ils se rassembleront devant le ministère pour faire entendre leur voix. Sylvie Puech relève, un brin ironique que « tout le monde en très fiers de la philo, on fait toujours la une des journaux au moment de la première épreuve du bac ! On aimerait travailler dans des conditions correctes ».





