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La Chine gonfle son PIB 2015 en changeant de mode de calcul
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(Figaro) Le Bureau national des statistiques (BNS) a expliqué sur son site Internet avoir commencé à utiliser une nouvelle méthodologie destinée à «mieux refléter la contribution de l’innovation à la croissance». Ce changement intervient sur fond de doutes grandissants entourant les statistiques gouvernementales.
Voilà de quoi alimenter un peu plus le scepticisme sur la fiabilité des statistiques officielles chinoises. La Chine a une nouvelle fois changé la manière de calculer son produit intérieur brut (PIB) entraînant une révision à la hausse des données des dernières années. Le Bureau national des statistiques (BNS) a expliqué sur son site Internet avoir commencé à utiliser une nouvelle méthodologie destinée à «mieux refléter la contribution de l’innovation à la croissance». En pratique, les dépenses de recherche et développement des entreprises pourraient être comptabilisées comme une part du capital fixe «et non comme une consommation intermédiaire».
Ce nouveau mode de calcul, qui sera mis en œuvre dès la publication à la mi-juillet de la croissance du deuxième trimestre, a été appliqué par le BNS pour réviser ses chiffres depuis 1952… Pour l’an dernier, la taille de l’économie chinoise est ainsi gonflée de l’équivalent de 120 milliards d’euros. Bien que légèrement revu en hausse, le taux de croissance en 2015 reste toutefois toujours arrondi à 6,9%, au plus bas depuis un quart de siècle.
Indicateurs d’activité alarmistes
Pour 2013, en revanche, la croissance chinoise est relevée à 7,8%, contre 7,7% précédemment. Au total, les chiffres ont été révisés pour 22 des 63 dernières années – essentiellement en hausse. Le BNS avait déjà dévoilé en septembre un changement méthodologique, conduisant à calculer le PIB pour chaque trimestre indépendamment et non plus sur une base cumulée depuis le début de l’année.
Ce changement intervient sur fond de doutes grandissants entourant les statistiques gouvernementales sur la croissance. Alors que se creuse l’écart avec des indicateurs d’activité alarmistes. Ces doutes se basent notamment sur la publication très rapide des chiffres, compte tenu de la taille du pays, deux semaines seulement après la fin de chaque trimestre. Surtout, ils ne correspondent pas à la somme des chiffres distincts des provinces et régions. Certains analystes jugent que la croissance chinoise pourrait avoisiner 4,5%, plutôt que les 7% officiels.




