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L’épouse de Boulhel visée par des menaces de salopards
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En instance de divorce, la Niçoise a dû quitter le logement qu'elle habitait seule avec ses enfants pour échapper aux menaces, a indiqué à «Libération» son avocat . Aucune charge n'a été retenue contre elle au terme de sa garde à vue.
L'épouse de Boulhel visée par «la vindicte populaire»
Entrée en garde à vue vendredi à 10h30, l’épouse de Mohamed Lahouaiej Bouhlel était entendue pour éclaircir le profil de son ancien mari et explorer de possibles complicités. Elle est sortie libre dimanche à 11 heures. Aucune charge n’a été retenue contre cette Niçoise d’une trentaine d’années. Son avocat, Maître Garino, la défend depuis le lendemain de la tuerie perpétrée par son mari sur la promenade des Anglais.
Dans quel état d’esprit est votre cliente ?
J’ai eu l’occasion de la rencontrer dimanche, après sa garde à vue. On a parlé pendant deux heures et demie. C’est une personne qui est effondrée pour une double raison. Quand elle a été arrêtée, personne n’avait conscience de l’ampleur des dégâts. C’est lorsqu’elle est sortie, après une garde à vue difficile, qu’elle a réalisé deux choses. D’abord le nombre de victimes causées par son ex-mari, le présumé terroriste. Et surtout le fait qu’elle était la mère de trois enfants, trois enfants qui portent le nom de son conjoint. Ça a été un effondrement social mais aussi un état de torpeur car elle aussi a été victime des violences de son mari.
Avait-elle déjà porté plainte contre Mohamed Lahouaiej Bouhlel ?
Effectivement, elle avait porté plainte contre son mari pour des violences. Les plaintes sont allées jusqu’au bout. Il y avait une enquête du procureur, il y avait des signalements laissés par les assistantes sociales. Je ne peux vous donner ni les dates ni le nombre. Il y avait plusieurs plaintes, des mains courantes.
Comment l’avait-elle rencontré ?
Elle l’avait connu en Tunisie. C’était un cousin à elle. Ensuite, ils se sont mariés.
Quelles étaient ses relations avec son mari ?
Une procédure de divorce est en cours. Elle a eu du mal à le faire partir du domicile conjugal suite aux violences. Il est parti il y a un an.
Que pensait-elle de son attitude au quotidien ?
Elle le regardait avec les yeux de l’amour. Elle a eu trois enfants avec lui qui ont 5 ans, 3 ans et 10 mois, donc elle ne peut pas avoir de vision objective sur son mari.
Encore aujourd’hui ?
Bien sûr que cela a changé. L’amour s’est transformé en haine.
A-t-elle été étonnée lorsqu’elle a appris les faits ?
Bien évidemment qu’elle était surprise.
Avait-elle remarqué des signes de radicalisation ?
Non, parce qu’elle ne le voyait que très peu. A cause des violences, il rencontrait toujours les enfants dans un lieu public où des personnes étaient autour. Des rencontres espacées. Elle allait dans un lieu public comme la Coulée verte [un jardin au centre-ville de Nice, ndlr].
Etait-il violent avec ses enfants ?
Dans un lieu public, il ne pouvait pas avoir de comportement violent. C’est une des raisons pour lesquelles elle désirait le voir au vu et au su de tout le monde.
Et dans les lieux privés ?
Dans les lieux privés, il avait une attitude violente.
Quelles étaient ses relations avec sa belle-famille ?
Il avait exercé des violences sur sa belle-mère. Il y a eu une main courante.
Que va-t-il se passer pour votre cliente, maintenant que sa garde à vue est terminée ?
Pour l’instant, aucune charge n’a été retenue contre elle. Elle reçoit des pressions de la part des citoyens qui la considèrent comme coupable. Les gens étaient sous les fenêtres, la vindicte populaire. A cause des menaces physiques, il a fallu appeler la police qui est intervenue. Ma cliente a donc été mise à l’abri dans un endroit sûr, avec ses enfants. Elle n’habite plus dans son quartier, c’est moi qui l’ai exfiltrée. Elle est entourée par sa famille.
Que faisait-elle jeudi soir ?
Comme beaucoup de monde, elle avait prévu d’aller au feu d’artifice du 14 Juillet. Mais elle a renoncé. Elle était restée à la maison avec ses enfants.