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Adama : communiqué du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://paris-luttes.info/adama-communique-du-collectif-6512
Ali Ziri, 69 ans, est décédé, asphyxié, le 11 juin 2009, après son interpellation par la Police Nationale à Argenteuil lors d’un contrôle routier. Le collectif Vérité et Justice créé suite à cet assassinat est toujours actif malgré le non lieu obtenu sans surprise par les policiers, non lieu confirmé par la cour de Cassation le 16 février 2016. Comme pour Ali Ziri, le collectif dénonce non pas une bavure mais un assassinat concernant le décès d’Adama, « sinistre et cynique répétition des faits » ayant eu lieu le 11 juin 2009 à Argenteuil, une trentaine de kilomètres au sud de Beaumont sur Oise.
Argenteuil, 25 juillet 2016,
Communiqué du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Adama Traoré est décédé le mardi 19 juillet 2016 peu après à son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise. Les annonces de « crise cardiaque », puis « d’infection grave », avancées par le procureur comme causes du décès ont résonné comme une sinistre et cynique répétition des jours qui ont suivi la mort d’Ali Ziri le 11 juin 2009 à Argenteuil.
Sinistre répétition de ces décès durant le trajet jusqu’aux commissariats dans les fourgons de police - lieux clos sans témoin ni caméra - Mohamed Boukrourou (2009), Hakim Djellassi (2009), Abdelhak Gorafia (2014), Louis Klinger (2010), Amadou Koumé (2015), Joseph Randolph (2007), Lamine Dieng (2007)… La liste est longue, de ces victimes présentées, de plus, comme atteintes de graves maladies responsables de leur mort au moment précis de leur interpellation !
Le Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri soutient l’action de la famille d’Adama Traoré pour obtenir une contre-expertise dans les plus brefs délais. Connaître la vérité sur les circonstances de la mort se joue en effet dans les heures et les jours qui suivent le décès, alors que les proches sont dans la stupeur et la douleur. C’est dans ces journées que les auteurs de cette mort se couvrent par de fausses déclarations assermentées, par la destruction de preuves, la rétention d’informations, le refus de présenter les corps, le retardement des procédures.
Même lorsque la mobilisation a réussi à faire connaître la vérité sur les causes de la mort et les responsabilités des forces de l’ordre, cette vérité n’est pas pour autant reconnue en justice. Les non-lieux reposent le plus souvent sur des expertises médicales aux résultats différents, qui permettent de déclarer, après des années de procédure, qu’on ne peut pas savoir « de quoi est morte la personne », et ainsi d’exonérer les forces de l’ordre.
Le Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri tient à témoigner à la famille d’Adama Traoré et à ses proches sa sincère empathie avec leur douleur et leur colère. Il engage ses forces auprès d’elle pour la vérité et la justice.




