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EPR anglais : la guérilla se poursuit entre EDF et ses syndicats
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Les Echos) L’intersyndicale d’EDF estime que la décision du conseil d’administration de valider le projet Hinkley Point est « nulle et non avenue » en raison d’une « asymétrie d’informations » entre les administrateurs.
Le climat social au sein d'EDF autour du projet de construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, en Grande-Bretagne, reste glacial. Dans un communiqué publié ce lundi, l'intersyndicale CGT, CFE-CGC et FO estime que la décision du conseil d'administration d'EDF de valider ce projet est « nulle et non avenue » en raison d'une « asymétrie d'informations » entre les administrateurs de l'électricien public.
Le 28 juillet, le conseil a voté, par dix voix pour et sept contre - dont celles des six administrateurs salariés -, en faveur de la construction de deux réacteurs nucléaires outre-Manche, quelques heures avant que le gouvernement britannique n'indique finalement qu'il ne se prononcerait lui-même sur le projet pas avant le début de l'automne.
« Une information cruciale »
« Il semble acquis que la veille du conseil d'administration, certains ont été informés que les Britanniques avaient besoin de plus de temps, ce qui a conduit ces derniers à reporter leur décision à l'automne. Ces informations laissent à penser que certains des administrateurs disposaient d'une information cruciale sur le projet HPC [Hinkley Point], alors que la volonté britannique à aller très vite a toujours été présentée comme la justification de l'urgence à signer », juge l'intersyndicale dans son communiqué.
Elle critique aussi une « gestion totalement anormale des conflits d'intérêt ». « Qui peut prétendre qu'avec une gestion rigoureuse des conflits d'intérêts et une réelle transparence des informations, la décision du conseil d'administration n'aurait pas été différente ? » questionnent les trois syndicats.
Audience le 22 septembre
Vendredi 5 août, EDF s'était « félicit(é) », dans un communiqué, « de la décision rendue par le tribunal de grande instance de Paris rejetant la demande formulée par le comité central d'entreprise d'EDF de voir suspendre les effets de la délibération du conseil d'administration du 28 juillet 2016 relative au projet Hinkley Point ». Dans son ordonnance de référé publiée vendredi, la juge a rejeté la demande du CCE, estimant qu'il n'y avait « aucun dommage imminent susceptible de survenir d'ici au 30 septembre ».
Une audience judiciaire a déjà été fixée au 22 septembre pour examiner sur le fond une requête des syndicats contestant les conditions de leur consultation sur le projet. La décision du juge sera rendue dans les huit jours suivant cette audience.
Plainte du PDG contre le syndicat SUD-énergie
Dans le même communiqué, EDF a par ailleurs annoncé que son PDG, Jean-Bernard Lévy, allait « engager une action en justice contre le syndicat SUD-énergie [non représentatif, NDLR] », pour avoir « indûment prétendu qu'il aurait menti aux journalistes » sur sa connaissance de l'intention de Londres de différer sa décision. « L'entreprise et son président poursuivront de la même manière toute personne colportant de telles contrevérités », précise EDF.
Selon l'électricien, « le seul élément connu le 28 juillet avant le communiqué du gouvernement britannique était le report de la signature initialement envisagée le 29 juillet ». Cette date n'ayant été alors communiquée « ni aux administrateurs ni au marché », « son report ne nécessitait donc aucune information rectificative », se défend EDF.




