[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Le cancer, première cause de mortalité dans 12 pays d’Europe occidentale

santé

Lien publiée le 17 août 2016

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/pour-le-professeur-khayat-il-faut-accentuer-les-actions-de-prevention-contre-le-cancer-812131

Une enquête réalisée par l'European Heart Journal établit que le cancer est première cause de mortalité dans douze pays d'Europe occidentale, devant les maladies cardiovasculaires. Pour le cancérologue David Khayat, invité de France Info, "il faut accentuer les actions de prévention".

Le cancer, première cause de mortalité dans douze pays d'Europe occidentale. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par l'European Heart Journal. Pour le cancérologue David Khayat, invité de France Info, "il faut accentuer les actions de prévention" : lutte contre le tabac, la mauvaise alimentation ou encore l'exposition au soleil des enfants.

Devant les maladies cardiovasculaires

Le cancer "détrône" les maladies cardiovasculaires dans ces douze pays. En France, c'est le cas depuis 2004. Deux causes à celà selon le chef du service cancérologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. "D'abord, on a tellement bien travaillé sur la prévention des maladies cardiovasculaires, en réduisant le cholestérol notamment. Et puis, l'augmentation du nombre de cancers s'explique aussi par nos habitudes de vie qui se sont détériorées ces 20-25 dernières années".

En France, 30% de plus de morts par cancer que par maladie cardiovasculaire chez les hommes

La lutte contre le cancer s'inscrit dans le temps long. "En France, il y a 30% de plus de morts par cancer que par maladie cardiovasculaire chez les hommes [...]. Dans les années à venir, en France, on aura une baisse du nombre de cas de cancers grâce aux actions qu'on a commencé à mettre en oeuvre il y a 15 ans".

C'est une question aussi de "transition épidémiologique" selon David Khayat. "Il y a 20-30, les pays du sud de l'Europe avaient moins de cancers que ceux du nord [...]. Désormais, il faut préparer l'Europe de l'Est à cette 'épidémie' de cancers qui les attend demain".