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Facebook remplace les hommes par la machine : une bonne idée ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Facebook a remplacé vendredi dernier ses éditeurs par un algorithme pour sélectionner les sujets tendance. Une décision qui a déjà eu des conséquences sur la nature des sujets mis en avant sur le réseau social.
Facebook a décidé de changer de politique éditoriale pour les usagers américains. Alors que la sélection et la description pour les trendings topics était réalisée jusqu'ici par une équipe de quinze personnes, la direction du géant américain a confié cette tâche à un algorithme comme elle le précise dans un communiqué.
"Aujourd'hui, nous faisons quelques changements pour la fonction Trending de Facebook qui rendra la production plus automatisée et ne nécessitera plus de personnel pour écrire les descriptions des sujets tendance", explique la firme. Lorsque la fonction Trending a été mise en place par Facebook en 2014,son but était de répertorier les sujets et les hashtags "dont la popularité est récemment montée en flèche sur Facebook". Le but était "d'aider les gens à découvrir des conversations intéressantes et pertinentes qui ont lieu sur Facebook, à propos de l'actualité et des événements qui se passent dans le monde".
Quels changements ?
Le principal changement vient dans la description des sujets tendances. Au lieu de voir une brève description du sujet dans Trending, l'utilisateur pourra voir un sujet simplifié comme l'illustre la capture ci-dessous.
Cette fonction se base sur le nombre de posts originaux qui mentionnent ce sujet ou le nombre de partages de posts à propos de ce sujet. Il est néanmoins possible pour l'utilisateur d'en savoir plus sur un sujet en passant sa souris dessus ou par un clic. Facebook précise que les sujets mis en avant seront toujours personnalisés mais la sélection se fera par un algorithme. "La liste est personnalisée en fonction de plusieurs critères comme sa localisation, les pages que vous aimez et les sujets populaires sur Facebook."
Une réponse aux critiques
En avril dernier, le site américain Gizmodo avait émis des critiques envers Facebook expliquant que le réseau social à travers sa fonction Trending, pourrait influencer la campagne américaine. L'auteur de l'article Michael Nunez expliquait qu'avec le nombre d'usagers présents sur le territoire américain (191 millions d'après Statista), le réseau social peut fortement influencer les électeurs. Un autre article du Washington Post publié le 20 mai dernier alimentait également cette controverse en rappelant que les sujets présents dans les Trendings topics pouvaient peser sur la vision du monde des usagers.
La réponse de Facebook
En réponse à ces accusations, Facebook a tenté de justifier la neutralité de son algorithme et de ses équipes quelques jours après la publication des articles de Gizmodo et du Washington Post dans un communiqué. "L'équipe du Trending Topics est gouvernée par un ensemble de lignes directrices qui l'oblige à s'assurer d'un produit de haute qualité, cohérent avec les engagements de Facebook qui doit être une plateforme pour les gens ayant tous les points de vue [...] Facebook n'autorise pas ou ne conseille pas à ses éditeurs de faire des discriminations contre des sources de n'importe quel bord politique ou de n'importe quel endroit." Suite à ces polémiques, Facebook a mis en ligne un guide qui explique comment les sujets tendance sont sélectionnés.
Un risque de mise en avant des hoax
Quelques jours après la suppression de l'équipe d'éditeurs, d'autres réserves sont rapidement apparues. Le Washington Post a mis en ligne un article qui explique que l'algorithme de la fonction Trending Topics avait promu un hoax sur le réseau social. Le fake mis en avant expliquait qu'une personnalité de la chaîne américaine Fox News, Megyn Kelly, "avait été une traître et que la chaîne câblée l'avait virée." Ce qui était faux.Malgré la publication d'études universitaires qui montrent que les algorithmes peuvent contenir des biais humains, Facebook a privilégié cet outil qui semble montrer ses limites après seulement trois jours de fonctionnement.