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André Gorz, une vie

Lien publiée le 4 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

André Gorz, une vie

Willy GIANINAZZI

Cette première biographie d’André Gorz (1923-2007) retrace le parcours de l’un des penseurs les plus clairvoyants et innovants de la critique du capitalisme contemporain. Marqué par les pensées de Marx, Husserl, Sartre et Illich, Gorz pose la question fondamentale du sens de la vie et du travail. Né Gerhart Hirsch à Vienne, ce « métis inauthentique » étudie en Suisse, avant d’opter pour la France. Penseur existentialiste, autodidacte, il révise constamment ses façons de voir, sans craindre d’explorer de nouveaux territoires théoriques. Anticapitaliste, marxiste d’un type nouveau, il est très proche de l’extrême gauche italienne et incarne l’esprit de 68. Il est aussi l’un des premiers artisans de l’écologie politique et de la décroissance.
Une pensée en mouvement, au service de l’autonomie, du temps libéré, de l’activité créatrice et du bien-vivre. L’intellectuel André Gorz, rédacteur aux Temps modernes, se double du journaliste qui signe ses articles Michel Bosquet dans L’Express avant de participer à la fondation du Nouvel Observateur. Cette biographie d’une figure singulière, à la croisée de la littérature, de la philosophie et du journalisme, est aussi l’occasion de revisiter un demi-siècle de vie intellectuelle et politique, un voyage au cours duquel on croise Sartre et Beauvoir, mais aussi Marcuse, Castro, Cohn-Bendit, Illich, Guattari, Negri et bien d’autres.
Au-delà de ses poignants récits autobiographiques –Le Traître (1958) et Lettre à D. (2006) –, qui témoignent de sa profonde humanité, André Gorz offre une boussole précieuse à tous ceux qui croient qu’un autre monde reste possible.

Willy Gianinazzi, historien, auteur d’ouvrages sur le syndicalisme révolutionnaire, a été chercheur associé à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) pour le fonds André Gorz.


Introduction. Les chemins de l’après-capitalisme
I / L’aliénation de l’homme moderne
Années 1940-1950 : confort et conformisme
1. Étranger à soi-même
Un « métis inauthentique »
Le choix du français
Le cas suisse
Une vie d’étudiant et de bohème
Fréquentations lausannoises
2. La construction de soi
L’écriture, une névrose salvatrice
Exercices existentialistes
Premières réflexions sur le travail
La rencontre avec Sartre
3. La troisième force
Journaliste en herbe
Militant à Citoyens du monde
4. Le journalisme comme compromis
Un travail-emploi àParis-presse
Mendésisme et modernisme à L’Express
5. L’aliénation en société d’abondance
Liberté et analyse existentielle
Marxisme et socialisme
Théorie de l’aliénation
II / La libération du travail à l’ère de l’automatisation
Années 1960 : fordisme et État-providence
6. Le réformisme révolutionnaire 
Fin de la jeunesse et intégration sociale
Les Temps modernes et l’horizon italien
Contrôle ouvrier et autonomie ouvrière
7. L’automation et la nouvelle classe ouvrière
Le néocapitalisme à l’usine
Penser l’autogestion
Loisirs et intégration de la classe ouvrière
8. Le socialisme difficile
Les débuts au Nouvel Observateur
L’intellectuel impliqué
La construction du socialisme dans le monde
9. L’effervescence 68 
À Nanterre et au Nouvel Obs
Marcuse à Paris
Détruire l’Université
Le gauchiste
III / La libération de la vie en période d’allergie au travail
Années 1970 : croissance zéro et écologie
10. Critique de la technique et de la science
Retour d’Amérique
Critique de la division du travail
Usages bourgeois de la science
11. Changer la vie, avec Ivan Illich
Une pensée admirable et irritante
Limiter l’hétéronomie, imaginer l’autonomie
Némésis médicale
12. Urgence écologique et décroissance
Quelle nature ?
Les limites naturelles - L’autolimitation
Naissance de l’écologie politique
Leur écologie et la nôtre
Quel péril nucléaire ?
Les nouveaux mouvements sociaux. Castoriadis, une rencontre manquée
IV / La libération du temps à l’ère de la société duale
Années 1980-1990 : toyotisme et précariat 
13. Adieux au prolétariat
L’impossible appropriation du travail
La non-classe des prolétaires postindustriels
La gauche, le pouvoir et la place du politique
La liberté, le pacifisme et l’Europe
Fin de partie au Nouvel Observateur et aux Temps modernes
La retraite ou la vie à plein temps
14. L’autonomie et les dangers de la société duale
Les retrouvailles avec l’Allemagne
L’intégration fonctionnelle
Le sujet de l’autonomie
La sphère de l’autonomie et son au-delà
15. Invention et fin du travail
De quoi le travail est-il le nom ?
La rationalité économique
L’écosocialisme
La rationalité écologique
16. Au-delà de la société salariale 
L’idéologie du travail
Le revenu social garanti
Inconditionnalité de l’allocation universelle
Multiactivité et économie plurielle
Qu’est-ce que la richesse ?
V / Vers la civilisation du temps libéré à l’ère de l’immatériel
Années 2000 : financiarisation et circulation du savoir 
17. Vers la société de l’intelligence ? 
La troisième révolution industrielle
L’immatériel
La dissidence numérique
Wissenskommunismus ou le communisme de la connaissance
Progressions du déshumain
18. Un autre monde est possible
La sortie du capitalisme a commencé
Ébauches d’une autre économie
19. La dernière liberté
Nous sommes moins vieux aujourd’hui
Histoire d’un amour
Le choix de la fin
Sigles et acronymes
Bibliographie et sources
Ouvrages d’André Gorz
Ouvrages et travaux universitaires sur André Gorz
Archives
Entretiens ou communications
Index des noms.

http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Andr___Gorz__une_vie-9782707191038.html